Toulouse | Le chef d’entreprise se vantait d’être pédophile : ses collègues le balancent

Un homme de 22 ans a été condamné, mardi 25 février 2020, à Toulouse. Il collectionnait les cartes Pokemon, les voyages en Asie et… 425 000 fichiers pédophiles. Récit.

(©Illustration/DGPN-SICOP)

Son profil génétique alimente désormais le fichier des délinquants sexuels. Et ce n’est sans doute pas un mal. Lorsqu’il a été interpellé à Toulouse, le 13 janvier 2020, la brigade des mineurs avait passé le domicile de ce chef d’entreprise au peigne fin.

425 000 images et vidéos

Ordinateur, disque dur, téléphone avaient été saisis. Evidemment pas par hasard. Car une fois décrypté, tout ce matériel révélait un contenu à soulever l’estomac : près de 425 000 fichiers pédopornographiques (photos et vidéos) mettant en scène des garçons et des filles

« victimes d’actes sexuels d’une grande perversité »,

confiait alors à Actu Toulouse une source proche de l’enquête. Des viols. Jusque sur des nourrissons.

Adepte du tourisme sexuel, notamment en Asie, selon ses propres aveux aux enquêteurs, ce chef d’entreprise âgé de 22 ans a été dénoncé par son entourage professionnel, révulsé de l’entendre se vanter de ses penchants pédophiles.

« Une attirance pour les enfants »

Reporté pour cause de grève des avocats, son procès en comparution immédiate s’est finalement tenu mardi 25 février 2020. C’est détenu que le jeune homme s’est présenté à la barre, comme le relate La Dépêche. Dans le prétoire, il confesse, tout en minimisant :

Je reconnais avoir cette déviance sexuelle, une attirance pour les enfants. J’ai des pulsions seulement sur des images, pas dans la rue.
Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné ce collectionneur de cartes Pokemon, de voyages en Asie et de matériel pédophile, à trois ans de prison dont un ferme avec maintien en détention.

Il fera également l’objet de quatre ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins. Et l’interdiction d’exercer une profession en contact avec des mineurs.

Source : actu.fr

Source(s):