Sommières | L’ancien prêtre Bertrand Daudé à nouveau condamné pour pédocriminalité

non

L’ancien prêtre de Sommières condamné pour agression sexuelle sur mineur à nouveau accusé
L’ancien curé de Sommières dans le Gard est à nouveau soupçonné d’agression sexuelle sur mineur. Il vient d’être entendu par les gendarmes pour une affaire remontant à 2015, après le témoignage d’un mineur âgé de 11 ans au moment des faits présumés. Le religieux nie toutes les accusations en bloc.

L’ex-prêtre gardois Bertrand Daudé a déja été condamné mi-septembre de cette année, par le tribunal correctionnel de Nîmes, à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour corruption de mineurs et chantage. Le procureur avait alors requis 4 ans de prison, dont 3 ferme avec mandat de dépôt.

Faux profils et pseudo féminin

En 2015, le prêtre Bertrand Daudé, âgé de 45 ans au moment des faits, se faisait passer sur les réseaux sociaux pour Maïlyn, une jeune fille de 18 ans. Ce profil lui permettait d’entrer en contact avec des jeunes garçons de 11 à 12 ans.

Il engageait la conversation et envoyait des photos de jeunes filles nues. En retour, le quadragénaire demandait aux jeunes garçons de lui envoyer des photos d’eux-mêmes dénudés.

«J’ai honte de tout cela, j’étais dans un jeu de rôle»

a-t-il déclaré à la barre devant le tribunal lors du procès. Et de préciser qu’il n’avait pas eu «d’intention délictuelle» et voulait au contraire prévenir les adolescents des «dangers d’internet».

Une agression sexuelle sur enfant

Le 29 septembre, il a été placé en garde à vue pour une autre affaire similaire puis présenté à un juge, jeudi. L’homme âgé désormais de 50 ans, est toutefois libre sous contrôle judiciaire.

Les faits remonteraient à 2015. C’est la victime qui avait 11 ans à l’époque qui a témoigné de son calvaire après des enquêteurs.

Il sera poursuivi en justice à Nimes en mars 2022 pour “agression sexuelle sur un mineur de 15 ans”. Des faits qu’il conteste formellement, selon son avocat.
Mais cette fois-ci, s’il est reconnu coupable et condamné, il y aurait récidive, et le sursis de la première condamnation serait révoqué.

Source(s):