
Seclin | Un animateur condamné pour détention de milliers d’images pédopornographiques
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 23/01/2025
- 18:28

À l’audience, il a reconnu la détention et le partage d’images, indiquant souffrir d’addiction aux contenus pédopornographiques depuis ses 21 ans. Mais il a martelé ne pas avoir eu de relation sexuelle avec un mineur, contrairement à ce dont il s’était vanté en ligne
« Ça a été un traumatisme
Le parquet avait requis trois ans de prison ferme contre le trentenaire poursuivi pour détention, échange et enregistrements d’une dizaine de milliers de fichiers à caractère pédopornographique.
Le tribunal a prononcé une peine en dessous des réquisitions et l’a condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un an sous le régime du bracelet électronique et deux ans de sursis, une injonction de soins et une interdiction d’activité en contact avec des mineurs.
Il lui est également interdit d’utiliser ses comptes sur divers réseaux sociaux dont Telegram pendant six mois.
La ville de Seclin, où il travaillait depuis ses 20 ans comme animateur en centre de loisirs et accompagnateur d’enfants en difficulté, s’est portée partie civile, et a obtenu un euro symbolique.
« Lorsque ces agissements ont été révélés, ça a été un traumatisme », a souligné à l’audience le maire de Seclin, François-Xavier Cadart.
Certains se présentaient comme des « producteurs de vidéos d’abus sexuels »
L’homme a été arrêté mi-novembre 2024, en même temps que trois autres hommes à travers la France, lors d’un coup de filet. Les quatre individus sont suspectés de diffuser sur la messagerie cryptée Telegram des images pédocriminelles, dont certaines produites lors de viols et d’agressions sexuelles commis sur des mineurs de leur entourage.
Ces interpellations ont eu lieu grâce à l’infiltration, par les enquêteurs de l’office des mineurs (Ofmin) de la police judiciaire, de plusieurs groupes Telegram dans une autre enquête.
Certains membres se présentaient comme des « producteurs de vidéos d’abus sexuels commis sur des mineurs de leur entourage », avait indiqué le parquet de Brest, lors du coup de filet.
L’identité d’une « trentaine de cibles » ainsi que « les preuves numériques » de leurs infractions avaient également été transmises à des « services de police étrangers partenaires ».
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