Pont-l’Evêque | Le profil inquiétant d’un multi-récidiviste âgé de 24 ans

oui

Pédocriminel En liberté

Déjà condamné deux fois pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans
Si “inquiétant” qu’il n’a été condamné qu’à 8 mois de détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE) et à un suivi socio-judiciaire pendant 5 ans avec injonction de soins ou 2 ans de prison en cas d’inexécution. Il avait arrêté de lui-même le médicament hormonal.

Un habitant de la région de Pont-l’Evêque, âgé de 24 ans, avait arrêté de lui-même le médicament hormonal ayant des propriétés anti-androgéniques qui lui avait été imposé dans le cadre d’un sursis probatoire.

Condamné pour agressions sexuelles sur mineur

Déjà condamné à deux reprises pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, il a été jugé mardi 7 janvier 2025 à Lisieux pour détention d’images pornographiques mettant en scène de jeunes garçons et des hommes beaucoup plus âgés.

« C’est inadmissible de profiter de la faiblesse et du malheur d’autrui », martèlera la procureure, dénonçant un plaisir « coupable et complètement pervers ».

Photos à l’appui

Au mois d’août 2023, une conseillère du Spip (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) est informée que cet homme bénéficiant d’un sursis probatoire consulte des sites pédopornographiques.

Fourni par son compagnon de l’époque, ce renseignement accompagné de captures d’écran explicites sera soumis au parquet et donnera lieu à une enquête.

Lors de leurs investigations, les gendarmes constatent tout d’abord que l’homme inscrit au Fijais (*) n’a pas signalé son changement d’adresse dans le délai de 15 jours, comme il en avait l’obligation

Historique effacé

Il apparaît que les historiques de son téléphone et de son ordinateur ont été effacés et ne contiennent aucune trace de consultation de sites prohibés.

En revanche, une analyse plus poussée de son équipement informatique prouve qu’il avait l’habitude de consulter des sites pédopornographiques mettant en scène des adultes et des jeunes enfants âgés approximativement de 9 à 13 ans.

 « Il ne s’agit pas d’un simple dérapage en cherchant sur une barre de recherche. La consultation de ces sites entretient la barbarie envers des enfants et toute la mécanique qui se cache derrière ». Fabien Attia, président de l’audience.

Le prévenu est condamné à 8 mois de détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE) et à un suivi socio-judiciaire pendant 5 ans avec injonction de soins ou 2 ans de prison en cas d’inexécution.

Il a l’interdiction définitive d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs.

Les juges prononcent son inscription au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes).

 

Source(s):