Gucci | L’héritière dénonce des abus sexuels de son ex beau père

Abusée sexuellement lorsqu’elle était enfant : les très graves accusations de l’héritière Gucci

Patricia et Aldo Gucci, la mère et le grand-père d’Alexandra Zarini. JORGENSEN/SIPA

Alexandra Zarini, héritière de la célèbre maison de luxe Gucci, a porté plainte en Californie pour des abus sexuels subis alors qu’elle était enfant de la part de son ancien beau-père. Elle accuse également sa mère et sa grand-mère d’avoir protégé cet homme.
Alexandra Zarini espère obtenir justice.
Âgée de 35 ans, cette héritière de la maison de luxe Gucci vient de porter plainte en Californie.
La petite-fille d’Aldo Gucci – fils aîné du fondateur de la marque, Guccio Gucci – accuse son ancien beau-père Joseph Ruffalo d’avoir sexuellement abusé d’elle durant des années lorsqu’elle était enfant.
Elle affirme également que l’homme a bénéficié de la complicité de sa mère, Patricia Gucci, et sa grand-mère, Bruna Palombo, qui auraient couvert ses agissements.
D’après le «New York Times», Joseph Ruffalo, manager dans l’industrie musicale qui a notamment travaillé avec Prince, aurait commencé à agresser sexuellement Alexandra Zarini alors qu’elle n’avait que six ans. Ses agissements auraient duré jusqu’à ses 22 ans.
Dans sa plainte, la jeune femme raconte qu’il venait régulièrement nu dans son lit et touchait sa poitrine et ses parties intimes.
Il avait également l’habitude, selon elle, de lui montrer ses propres parties intimes, frottant notamment son pénis contre son corps. Alexandra Zarini explique que sa mère et sa grand-mère étaient au courant mais n’auraient rien fait pour l’en empêcher.
Pire encore, elles auraient aidé l’homme en l’autorisant notamment à filmer l’enfant nue dans son bain.
La plaignante ajoute que les deux femmes auraient proféré des menaces contre elle pour qu’elle garde le silence. Sa mère aurait même essayé de l’étrangler avant que Joseph Ruffalo finisse par intervenir mais en profite ensuite pour l’agresser.
D’après la plainte, Patricia Gucci et Bruna Palombo voulaient «éviter à tout prix» un scandale «qui pourrait ternir l’image et le nom de Gucci et potentiellement leur faire perdre des millions».
Alexandra Zarini espère obtenir justice. Âgée de 35 ans, cette héritière de la maison de luxe Gucci vient de porter plainte en Californie.
La petite-fille d’Aldo Gucci – fils aîné du fondateur de la marque, Guccio Gucci – accuse son ancien beau-père Joseph Ruffalo d’avoir sexuellement abusé d’elle durant des années lorsqu’elle était enfant. Elle affirme également que l’homme a bénéficié de la complicité de sa mère, Patricia Gucci, et sa grand-mère, Bruna Palombo, qui auraient couvert ses agissements.
D’après le «New York Times», Joseph Ruffalo, manager dans l’industrie musicale qui a notamment travaillé avec Prince, aurait commencé à agresser sexuellement Alexandra Zarini alors qu’elle n’avait que six ans. Ses agissements auraient duré jusqu’à ses 22 ans.
Dans sa plainte, la jeune femme raconte qu’il venait régulièrement nu dans son lit et touchait sa poitrine et ses parties intimes.
Il avait également l’habitude, selon elle, de lui montrer ses propres parties intimes, frottant notamment son pénis contre son corps. Alexandra Zarini explique que sa mère et sa grand-mère étaient au courant mais n’auraient rien fait pour l’en empêcher.
Pire encore, elles auraient aidé l’homme en l’autorisant notamment à filmer l’enfant nue dans son bain.
La plaignante ajoute que les deux femmes auraient proféré des menaces contre elle pour qu’elle garde le silence. Sa mère aurait même essayé de l’étrangler avant que Joseph Ruffalo finisse par intervenir mais en profite ensuite pour l’agresser.

D’après la plainte, Patricia Gucci et Bruna Palombo voulaient «éviter à tout prix» un scandale

«qui pourrait ternir l’image et le nom de Gucci et potentiellement leur faire perdre des millions».

La mère et l’ancien beau-père nient les accusations

Patricia Gucci a rapidement publié un communiqué adressé au «New York Times» dans lequel elle nie les accusations de sa fille, affirmant avoir divorcé de Joseph Ruffalo aussitôt après avoir été mise au courant de ses agissements.

«Je suis profondément désolée pour le mal que Joseph Ruffalo a fait à Alexandra. Ce qu’il a fait est inexcusable et j’ai été dévastée de l’apprendre lorsqu’elle nous l’a dit lors d’une visite chez le médecin à Londres en 2007. J’ai immédiatement demandé le divorce et organisé des réunions pour aider ma famille. Et je suis désormais également dévastée par les accusations portées contre moi et sa grand-mère, qui sont totalement fausses»

peut-on lire.
De son côté Joseph Ruffalo a lui aussi réagi par le biais de son avocat qui a fait savoir qu’il «nie catégoriquement ces accusations».

«Lorsqu’il était marié à la mère d’Alexandra, monsieur Ruffalo et sa femme se montraient très inquiets à propos de la santé mentale et le bien-être d’Alexandra et ont essayé de résoudre son instabilité. Apparemment, leurs efforts ont été vains»

a-t-on fait savoir. Le «New York Post» indique qu’il semble ici faire référence aux problèmes de drogues de la jeune femme.
Cette dernière, qui a suivi des cures de désintoxication, s’en explique d’ailleurs dans sa plainte, disant avoir été encouragée à cette consommation de drogues par Joseph Ruffalo lui-même.
Elle a expliqué au «New York Times» qu’elle savait que sa famille allait probablement l’attaquer, notamment sur son usage de drogue. Dès ses 20 ans, elle avait évoqué à sa mère l’idée de révéler la vérité sur cette affaire.
Mais celle-ci lui aurait affirmé que personne n’allait la croire «parce qu’elle était défoncée».
Elle lui aurait également assuré qu’elle serait déshéritée si elle parlait.

«Mais je m’en fiche. Je veux juste arrêter tout ça. Elle peut me dire ce qu’elle veut. Je ne veux pas que cela arrive à quelqu’un d’autre, à mon enfant, à n’importe quel enfant»

a commenté la plaignante.

Plusieurs scandales

Alexandra Zarini a fait savoir qu’elle avait décidé de porter plainte dernièrement après plusieurs évènements.
D’abord, elle a profité d’un changement dans la loi californienne qui allonge le délais de prescription pour les cas d’abus sexuels sur mineurs.
C’est ensuite la naissance de son premier enfant il y a quatre ans, puis après avoir découvert que Joseph Ruffalo était bénévole dans un hôpital pour enfants de Los Angeles, qui ont fini de la convaincre.
Maison de luxe par excellence, portée par les stars et les plus riches personnalités de ce monde, Gucci a connu son lot de scandales.
Le 27 mars 1995, Maurizio Gucci, l’héritier de la célèbre marque au double G a été abattu en plein cœur de Milan alors qu’il s’apprêtait à gravir l’escalier menant à son bureau, via Palestro.
L’enquête avait révélé que le meurtre avait été commandité par Patrizia Reggiani, l’ex-femme maladivement jalouse de l’héritier.

Le corps de Maurizio Gucci, après avoir été tué à Milan. © FOTOGRAMMA/SIPA

En 2016, dans ses mémoires, Patricia Gucci rappelait de son côté que son père Aldo avait rencontré sa mère alors qu’il était déjà marié et père de trois enfants, à une époque où l’adultère était encore illégal en Italie.
En 1986, ce même Aldo avait été déclaré coupable d’évasion fiscale aux Etats-Unis et condamné à un an de prison. Il est mort en 1990.
En 1993, la famille Gucci s’est éloignée de la maison lorsqu’elle a vendu ses dernières parts au groupe Investcorp, un fonds basé au Bahreïn.
Gucci appartient désormais à Kering, qui a annoncé en 2019 devoir payer 1,25 milliard d’euros au fisc italien, dans le cadre d’une procédure pour fraude fiscale concernant la marque.
Dans sa plainte, Alexandra Zarini a demandé un procès public avec un jury populaire. Elle a toutefois immédiatement rappelé qu’elle ne cherchait pas d’attention ni d’argent. Elle a indiqué être indépendante financièrement, avec son mari et sa famille.

Vidéo du témoignage de l’héritière Gucci ci-dessous :

Témoignage vidéo d’Alexandra

source : parismatch

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