Sarthe | Accusé de viols répétés sur sa fille, ses belles-filles et sa nièce

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En 2010, l’aînée des enfants a porté plainte. La plainte est classée sans suite…
Quelles que soient les victimes présumées, elles font le même récit, celui des viols et des agressions sexuelles répétées alors qu’elles étaient mineures.

Un homme devant les Assises de la Sarthe accusé de viols répétés sur sa fille, ses belles-filles et sa nièce

L’accusé âgé de 54 ans comparaît pour viols et agressions sexuelles sur sa fille, ses deux belles-filles et sa nièce, toutes mineures au moments des faits.

L’homme aurait sévi de janvier 2002 à décembre 2017.

Quelles que soient les victimes présumées, elles font le même récit, celui des viols et des agressions sexuelles répétées alors qu’elles étaient mineures.

Toutes désignent un homme. Il est un père, un beau-père mais aussi un oncle et comparaît devant la cour d’Assises de la Sarthe. Il devra répondre des accusations d’inceste de quatre de ses proches.

Mais le procès qui s’ouvre aurait pu se tenir il y a une dizaine d’années.

En 2010, l’aînée des enfants a porté plainte. La jeune femme explique alors s’être fait violer par son beau-père depuis l’âge de 12 ans. A l’époque, il lui aurait demandé de ne jamais parler, faute de quoi il la ferait passer pour la coupable.

Mais l’affaire est classée sans suite.

La mère a en effet exigé de sa fille qu’elle revienne sur ses accusations. La plaignante va même faire l’objet d’un rappel à la loi.

Sa sœur cadette est également priée de garder le silence. Pourtant, elle aussi fait partie des victimes présumées. Les viols et agressions sexuelles plusieurs fois par semaine, des années durant, elle les dénoncera mais beaucoup plus tard. Elle attendra que sa demi-sœur brise l’omerta.

Pour la fille de l’accusé, le calvaire aurait commencé dès l’âge de 8 ou 9 ans. Mais c’est adolescente qu’elle se confie à une assistante d’éducation de son lycée. Un signalement à la justice est fait en janvier 2018.

La libération de la parole permet d’identifier une quatrième victime présumée, la nièce de l’accusé.

L’homme passe aux aveux puis se rétracte.

Lors de l’expertise psychologique, il n’a pas manifesté de compassion envers les plaignantes.

Le quinquagénaire s’est montré plus préoccupé par son sort que par celui de ses accusatrices.

Il a même déclaré être victime d’un complot et d’une injustice.

Il risque désormais 20 ans de réclusion criminelle.

Actualisation du 11/02/2021 :

Le Mans | Jugé pour inceste, le Sarthois condamné à 15 ans de réclusion criminelle

Ce vendredi 29 janvier 2021, un Sarthois a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour inceste sur sa fille, ses belles-filles ainsi que sa nièce. Les faits se sont étalés entre 2002 et 2017.

Durant trois jours, un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été jugé pour viols et agressions sexuelles sur sa fille, ses belles-filles et une nièce.

Il a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle accompagnés d’un suivi sociojudiciaire.

Il risquait 20 ans de réclusion.

Il aurait sévi de janvier 2002 à décembre 2017 alors qu’elles étaient mineures.

Une de ses filles a témoigné à la barre de la régularité des faits, une à deux fois par semaine.

C’est sa fille, adolescente, qui finit par se confier à une assistante d’éducation de l’internat de son établissement scolaire.

Cette dernière va alors faire une déclaration « Enfance en danger » auprès du procureur de la République.

Ce qui déclenchera une enquête.

Le rôle de la mère mis en question

Le rôle de la mère a aussi été mis en question lors du procès.

Elle se dit trahie ​des deux côtés.

Je ne vous dirais pas qu’elles mentent, je ne vous dirais pas qu’elles disent la vérité​, a-t-elle pu déclarer le jeudi 28 janvier 2021.

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