Saint-Pol-sur-Mer | C’est bien connu les enfants sont des menteurs en matière de pédophilie, le père prend 1 an de prison ferme.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 17/03/2017
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Un an de prison ferme pour des attouchements sur sa fille
Mercredi dernier, R. P., un père de famille natif de Saint-Pol-sur-Mer, comparaissait à la barre du tribunal de Dunkerque pour des faits d’agression sexuelle et de corruption de mineur de moins de 15 ans.
Le tout commis du 1er juillet au 30 septembre 2015 à Saint-Pol-sur-Mer.
Drôle d’été pour une jeune fille de 12 ans et son petit frère.
Alors qu’ils n’avaient pas vu leur père depuis plusieurs mois, au cours de l’été 2015, les deux enfants sont sous sa responsabilité.
Mais, le père de famille ne se comportera pas comme tel.
Ce dernier aura des gestes plus que douteux envers sa fille de 12 ans et montrera des images à caractère pornographique à son jeune fils.
Il caressait sa fille…
Le 25 novembre 2016, après avoir pris connaissance de ces faits, la mère se rend immédiatement au commissariat pour porter plainte.
Là, les policiers apprendront, avec les mots d’une petite fille, que le père lui a caressé la poitrine et le sexe une vingtaine de fois. À la barre, si le prévenu avoue avoir caressé la poitrine et le sexe de sa fille – « deux ou trois fois » –, il nie « la vingtaine de fois. »
Pourtant, du côté de la présidence, on lui fait remarquer que la jeune fille a, à plusieurs reprises, confirmé que cela s’était produit une vingtaine de fois.
Elle précise même dans ses témoignages qu’elle le repoussait à chaque fois et qu’un jour il lui avait demandé de dormir avec elle. Ce qu’elle a refusé.
Défense du prévenu ? Accuser sa fille de menteuse. « Je sais qu’elle ment, elle l’a déjà fait pour l’école. »
… et faisait visionner des vidéos pornographiques à son fils
Une défense plus que douteuse, d’autant que le petit frère corrobore les propos de sa sœur.
Il a même avoué que son père l’avait tenu fermement pour le forcer à regarder des scènes de film à caractère pornographique… en lui assénant : « Regarde ! C’est ce que je faisais à ta mère ! »
Et l’analyse de l’expert, qui a examiné les enfants, n’arrange pas les affaires du prévenu. Il note qu’il « retrouve la crainte des enfants envers leur père. »
Finalement, R. P. est condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme.
À cela s’ajoute une obligation de soins, de travailler et d’indemniser les victimes.
Source : http://www.lepharedunkerquois.fr
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