Saint-Omer | Un Multi-Récidiviste, condamné à 2 ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles et violences sur mineurs

Agressions sexuelles, coups de poings, coups de martinet, gifles… La défense plaide le cas d’un « papa dépassé »

Photo Philippe Pauchet

Mardi 6 février, un Audomarois a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Omer pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans.

Suite au décès brutal de sa compagne en novembre 2016, cet Audomarois de 51 ans se voit contraint d’assumer l’éducation des enfants mineurs de celle-ci.

La défense plaide le cas d’un « papa dépassé » dépassé par les événements:

« c’est compliqué de faire obéir des enfants », déclare le pédocriminel .

Il utilise la méthode forte

Un jour, en visite chez leurs grands-parents, les enfants âgés de 5 à 8 ans, pleurent et ne veulent pas retourner chez lui.

« Papa frappe, mais pas trop fort, pour que l’on se calme », dira un des enfants.

Ils ont peur de leur père qui serait violent… On parle de coups de poings, de coups de martinet, de gifles.

A la barre, le tortionnaire explique avoir eu du mal à gérer les petits dans un contexte difficile. Il se justifie :

“les coups de poings, c’était que sur les fesses”, et les violences, pas tous les jours.

«J’ai subi des pressions de policiers pour que je signe. Je n’ai rien fait, il leur fallait une version. »

Témoignage accablant

L’une des victimes, aujourd’hui majeure qui avait 6 ans au moment des fait, témoigne à la barre :

« Il est venu dans ma chambre à trois reprises pour me caresser en dessous des vêtements. »

Témoignage accablant pour le prévenu, d’autant plus que son casier judiciaire mentionne déjà une agression sexuelle.

Le pédocriminel ne se souvient plus et nie tout en bloc, alors qu’il avait initialement reconnu les faits.

Il se dit:

« victime de la vengeance de sa compagne de l’époque ».

Son avocate (NDWP: Forcément une crevure!) argue:

« Il a reconnu une seule agression sexuelle »,

« il s’est retrouvé avec cinq enfants à gérer et a dû affirmer son autorité. »

La clémence du juge

Le tribunal, après délibéré, condamne le prévenu à deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant dix-huit mois. Il a obligation de soins et sera inscrit au fichier automatisé des délinquants sexuels.

Les parties civiles sont jugées recevables, l’une des victimes recevra 1 500 € de dommages, les trois autres seront indemnisées chacune à hauteur de 600 € pour le préjudice moral.

Source: lavoixdunorddeltafm

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