Saillenard | 6 ans de prison pour le tonton pédocriminel récidiviste

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Un viol correctionnalisé pour un oncle qui s’estime coupable de “maladresses”
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Le tribunal correctionnel de Caen a condamné ce mardi 26 avril 2022 un homme de 54 ans à six ans de prison pour les “attouchements sexuels” sur ses petites-cousines.

Laurent Barbieraq – qui était déjà connu pour des faits de pédophilie – s’en était pris pour la première fois à Valérie*, la mère des trois petites filles : à 8 ans, elle avait subi les attouchements de son cousin, puisqu’elle vivait alors chez sa tante.

Huit ans plus tard, à l’âge de 16 ans, cette toxicomane avait fui la maison de sa tante et était partie vivre à la rue.

Son cousin Laurent Barbieraq lui avait alors offert son hospitalité, lui payait ses « doses » de drogue contre des « relations sexuelles ». La jeune femme avait finalement réussi à s’en sortir et avait coupé les ponts avec sa famille.

C’est sous l’impulsion de son mari – qui ignorait ce que son épouse avait vécu avec son cousin – que Valérie avait renoué les liens avec sa famille, afin que leurs filles connaissent notamment leur « grand-mère ».

L’aînée des trois filles était donc partie plusieurs fois en vacances à Saillenard (Saône-et-Loire) chez cette tante qui avait élevé leur mère.

Cette dernière résidait dans une dépendance située à côté de la maison de son fils, Laurent Barbieraq, qui y vivait avec sa femme. C’est lors de ces vacances que les attouchements ont commencé.

L’homme profitait de moments où il était seul avec l’enfant, lorsqu’il l’emmenait en voiture « faire les courses » ou quand il l’emmenait nourrir ses animaux.

La fillette avait subi des « caresses sur ses seins et au niveau de son sexe », jusqu’à la « pénétration digitale dans son vagin ».

C’est lorsque ce dernier avait déménagé momentanément à Vire-Normandie, chez ses parents, après son divorce, que la petite fille s’est aperçue qu’il s’en prenait également à sa petite sœur, ce qui l’avait poussée à témoigner auprès de l’infirmière de son école.

La cadette, qui considérait cet « oncle » comme son « parrain », est désormais fermée à tous les hommes.

« Je ne peux même plus la prendre dans mes bras », a pleuré son père à la barre, indiquant que sa fille « ne fait confiance à personne », est atteinte de boulimie alimentaire et est incapable de passer des épreuves comme le permis de conduite.

A l’audience, il a nié « formellement » les accusations qui le visent, expliquant simplement que lui et les filles de sa cousine « se chahutaient ».

Il avait néanmoins été surpris, une fois, allongé sur l’une des filles « la main au niveau des fesses », selon la marraine de l’une d’entre elles. Des « maladresses », selon lui.

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