Rhône | Laurent Moussière, violeur en série, bénéficie de laxisme judicaire

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Accusé de 47 viols et agressions sexuelles sur mineurs, le pédocriminel écope de 1an de prison
Sept victimes s’étaient manifestées pour des faits s’étalant entre 2005 et 2013 (période où elles avaient entre 12 et 15 ans). Finalement, en raison de la prescription, une seule partie civile a pu être retenue.

Cet homme est accusé de 47 viols et agressions sexuelles sur mineurs. La justice vient de le juger pour d’autres faits, de nature délictuelle.

C’est une affaire de pédophilie d’une ampleur peu commune qui est partie de Périgueux (Dordogne) en mai 2021. Celle de Laurent Moussière, arrêté par les policiers dans le cadre d’une enquête criminelle.

Depuis son interpellation, un juge d’instruction lyonnais enquête au total sur 47 faits de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs, commis entre 1986 et 2016, en partie en Périgord, mais surtout dans le Rhône.

Mais c’est pour des faits de nature délictuelle que cet ancien secouriste de la Croix-Rouge de 57 ans, par ailleurs ancien agent hospitalier, a été condamné, lundi 3 avril, par le tribunal correctionnel de Lyon, comme le dévoilent des médias locaux.

Le procès, pour corruption de mineurs, s’était tenu le 13 mars.

Sept victimes s’étaient manifestées pour des faits s’étalant entre 2005 et 2013 (période où elles avaient entre 12 et 15 ans).

Finalement, en raison de la prescription, une seule partie civile a pu être retenue. Il s’agit d’un jeune (12 ans en 2013), avec qui le prévenu avait entamé un dialogue en ligne. L’ex-conducteur d’ambulance lui avait ensuite demandé de se masturber via sa webcam. L’histoire a duré quatre ans en tout.

« J’étais sous l’emprise de cet homme », a raconté la victime à France 3.

Le journal « Le Monde » rapporte les propos de Laurent Moussière à l’audience :

« Je reconnais avoir eu une attitude complètement déplacée. Je n’aurais pas dû céder à cette tentation. »

Nos confrères du « Progrès » racontent qu’il a reconnu des « déviances », mais a rejeté le terme de « pédophile actif ».

Samuel, 22 ans, a déposé plainte au printemps 2021. Il raconte avoir été abusé par l’homme soupçonné de pédocriminalité arrêté en Dordogne en mai 2021 et qui aurait fait 33 victimes en France.

Le procureur avait demandé trois ans de prison pour celui qu’il qualifie de « prédateur ».

Les juges ont déclaré ce dernier coupable de corruption de mineur par réseau de communication électronique et l’ont condamné à un an de prison ferme avec maintien en détention (où il se trouve déjà de manière préventive dans le volet criminel). S’ajoute à la peine une injonction de soins qui sera punie de deux ans de prison en cas de non-respect.

Désormais, l’information judiciaire se poursuit. Elle pourrait aboutir à un procès hors norme aux assises d’ici quelques mois.

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