Lorient | Jugé en état de récidive légale, un homme a été condamné à 3 ans de prison ferme et écroué

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« Ce n’est pas une ou deux photos, ce sont des centaines, qui donnent des haut-le-cœur »
Plus de 500 fichiers pédopornographiques dans son téléphone : il écope de trois ans de prison.
Plus de 500 fichiers pédopornographiques dans son téléphone : il écope de trois ans de prison.

Le quadragénaire de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) détenait une centaine de photos et 498 vidéos à caractères pédopornographique dans son téléphone.

Sa compagne les avait découvertes fortuitement le 25 août 2023. Pour savoir si son compagnon la trompe, elle fouille dans son téléphone.

Le contenu l’horrifie.

Effrayée, elle avait alerté la gendarmerie. L’homme a été condamné, ce mercredi 18 octobre 2023, par le tribunal de Lorient, à trois ans de prison ferme et écroué.

Près de 498 vidéos pédopornographiques et une centaine de photos du même ordre y sont stockées.

Effrayée, elle prévient les gendarmes. Le Saint-Pierrois de 49 ans reconnaît avoir téléchargé les images.

 

Déjà condamné en 2019

L’homme, déjà condamné pour agression sexuelle sur mineur et détention d’images pédopornographiques en 2019, est placé en détention.

Il était donc jugé ce mercredi 18 octobre 2023, par le tribunal de Lorient, en état de récidive légale.

« Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’étais déprimé »

a seulement précisé le quadragénaire après avoir maintenu, en début d’audience, que les vidéos et photos s’étaient téléchargées toutes seules.

Les téléchargements, comme sa présence sur des forums spécialisés, avaient commencé un mois avant.

« Des photos qui donnent des haut-le-cœur »

« Ce n’est pas une ou deux photos,

a répliqué le représentant du parquet.

Ce sont des centaines, qui donnent des haut-le-cœur ».

Et d’ajouter :

« Peut-être que vous ne les téléchargez pas, peut-être que vous ne les regardez pas, peut-être qu’elles ne vous font aucun effet mais peut-être que c’est tout le contraire »

a-t-il souligné, avant de réclamer une peine de quatre ans de prison à l’encontre du prévenu et un suivi sociojudiciaire porté à son maximum, soit dix ans.

« Il est malade »

« Il est malade. Il a respecté scrupuleusement le suivi ordonné après sa condamnation, il voit tous les mois une psychologue.

Il a besoin de plus de soins et encore moins d’être incarcéré »

a plaidé son avocate, Julie Oger-Bayere.

Le tribunal a infligé au quadragénaire une peine de trois ans de prison ferme et un suivi sociojudiciaire de dix ans.

Dans le cadre de ce suivi, il lui est fait interdiction de tout contact avec des mineurs.

Il a été maintenu en détention.

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