Mézières-sr-Seine | L’étudiant consultait du contenu pédopornographique depuis ses 15 ans

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Pédocriminel En liberté

En consultant des sites zoophiles, il a été redirigé vers des sites pédopornographiques
Un jeune habitant de Mézières-sur-Seine (Yvelines), arrêté en début de semaine, consultait de manière compulsive des images pédopornographiques. Il a été dénoncé par Google.

En début de semaine, un amateur de contenus pédopornographiques au profil plutôt étonnant a été interpellé devant son établissement scolaire de Versailles. Ce jeune homme de 19 ans, un habitant de Mézières-sur-Seine au profil de geek, inconnu des services de police, téléchargeait ce type d’images sordides depuis 2018. Il avait alors maximum 15 ans.

Conscient qu’il s’agit là de quelque chose « d’interdit », il n’a pour autant pas pris beaucoup de précautions. Le suspect utilisait son compte Google nominatif pour rechercher et stocker ces fichiers. C’est ainsi qu’il s’est fait coincer.

Dans le courant de l’année, le géant américain d’Internet a détecté l’activité de l’Yvelinois, bloqué son compte, et saisi le NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children).

Cette organisation américaine en charge de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants a recensé les nombreuses photos et vidéos consultées par le suspect, avant de transmettre le dossier, au début de l’été 2022, à la justice française.

Une fois l’auteur de ces téléchargements identifié par la police judiciaire parisienne, l’affaire a été confiée au commissariat de Mantes-la-Jolie.

« Les images en question sont particulièrement horribles. Il s’agit d’enfants, très jeunes, utilisés dans des scènes pornographiques très concrètes. »

Lundi 12 septembre 2022, les enquêteurs se rendent dans l’appartement de Mézières-sur-Seine, où il vit avec ses parents, pour le cueillir. Mais il ne s’y trouve pas, car, ce matin-là, cet étudiant en sciences de la vie et en informatique effectuait sa rentrée sur le campus de Versailles.

Des policiers sont allés l’interpeller devant l’université, où la direction leur a remis l’élève, après négociations.

En garde à vue, ce jeune homme, très pâle de peau et maigre, a reconnu un certaine addiction à ces contenus interdits. Socialement isolé, il passe le plus clair de son temps, jour et nuit, à naviguer sur Internet et jouer à des jeux vidéo. Il aurait compris qu’il était démasqué après le blocage de son compte Google.

Selon ses auditions, il a glissé vers ces fantasmes malsains, il y a plusieurs années, en consultant des sites zoophiles sur lesquels des liens l’ont redirigé vers des plateformes, évidemment illicites, de pornographie infantile.

« Il ressent maintenant un besoin irrépressible de visionner ce genre de scène », indique encore notre source.

Toutefois, il a assuré ne pas vouloir passer à l’acte avec des enfants.

L’ensemble de son matériel informatique a été saisi. Cent trente fichiers à caractère pédopornographiques ont été exhumés par les enquêteurs. Notamment sur sa tablette tactile d’étudiant, fournie par la région Île-de-France.

« Il s’agit de la partie immergée de l’iceberg. Il est très doué en informatique et en a sûrement dissimulé beaucoup », ajoute cet enquêteur.

Placé sous contrôle judiciaire, le jeune homme comparaîtra prochainement devant le tribunal correctionnel de Versailles.

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