Albi | 9 mois de prison pour le père incestueux récidiviste !

Condamné à 5 ans de prison en 2015 pour agressions sexuelles et attouchements sur trois de ses cinq enfants, le pédocriminel récidiviste est à nouveau reconnu coupable de corruption de mineur et violences, et n’écope que de quelques mois de prison.

 Serghei Turcanu – Getty Images/iStockphoto

Condamné en 2000, à 2 ans de prison pour violence sur mineur, puis en 2015 à 5 ans de prison pour agressions sexuelles et attouchements sur trois de ses cinq enfants, il est cette fois-ci jugé pour avoir contraint sa fille et un de ses invités, âgé à l’époque des faits de 8 ans, à monter dans une chambre du domicile.

Me Delheure s’étrangle presque :

“Qu’il ose dire que ce sont les problèmes avec sa femme qui l’ont conduit à agir comme ça avec ses enfants, ça prouve qu’il n’a pas beaucoup évolué depuis 2015”

En audience correctionnelle jeudi dernier, au tribunal d’Albi, elle défendant une jeune fille âgée aujourd’hui de 18 ans. A la barre des prévenus, le père, 52 ans, condamné à 5 ans de prison en 2015 pour agressions sexuelles et attouchements sur trois de ses cinq enfants.

Sorti de prison en 2016, il comparaissait à nouveau pour les mêmes faits datant de 2011, avec corruption de mineur et violences.

Lors de l’anniversaire de sa fille, il aurait contraint cette dernière et un de ses invités, âgé de 8 ans, à monter dans une chambre du domicile.

8 ans plus tard la jeune fille déclarera :

“Il nous a dit, mettez-vous à poil et faîtes ce que les adultes font… J’ai pas voulu, il m’a giflé. J’ai dit que je parlerai à la police, il m’a giflé”

Des faits qui confirment ceux dénoncés peu avant par le jeune garçon, qui y ajoutera des attouchements du père de son amie, dans la salle de bains du domicile, et des menaces violentes au cas où il parlerait.

Le procureur conclut, tout en requérant 3 ans de prison :

“Un faisceau d’éléments suffisants pour demander une condamnation”

Comme le prévenu, convaincu que son ex-femme règle ses comptes à travers les accusations de sa fille, Me Vialaret, son défenseur, évoque “un désir de vengeance” sur son client, avec ces nouvelles accusations après sa sortie de prison fin 2016.

L’avocat souligne :

“C’est d’autant plus facile qu’il en a l’apparence et le passé”

Il instille, en invoquant un jeu lancé par les Russes sur les réseaux sociaux :

“Peut-être que de la part de sa fille, quelque chose ne passe pas. Peut-être que pour le garçon c’est un défi”

Un concours qui invite les adolescents à réaliser des défis. Comme aller porter plainte contre un voisin ou quelqu’un de sa famille pour n’importe quelle raison…

Le prévenu, qui affirme n’avoir jamais eu de problèmes de violence, se défend :

“Je ne suis pas quelqu’un qui fait ça. Ils n’ont pas vécu ça avec moi”

Il avait été condamné en 2000, à 2 ans de prison pour violence sur mineur. Cette fois les faits de violence sont prescrits.

Le tribunal l’a condamné pour agression sexuelle et corruption de mineurs à 18 mois de prison dont 9 mois avec sursis probatoire pendant trois ans. Déjà placé sous surveillance électronique, il reste sous ce régime avec obligation de continuer les soins et interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.

 

Source : ladepeche.fr

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