Saint-Gaudens | Une grand-mère incestueuse écope de 3 ans de sursis

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Pédocriminel En liberté

« Il n’y avait rien de sexuel là-dedans », assure l’avocate de la grand-mère incestueuse
Me Nicole Liénard, l’avocate de la grand-mère incestueuse, condamnée à trois ans de prison avec sursis, a affirmé que sa cliente prodiguait des caresses à son petit-fils pour des raisons thérapeutiques.

Ses propos ont suscité l’ire de Christophe Amunzateguy, le procureur de Saint-Gaudens.

Elle avance la barre du tribunal de Saint-Gaudens en claudiquant.

À 87 ans, son oreille lui joue des tours surtout lorsque Patricia Boncoeur, la présidente du tribunal correctionnel, lui demande si elle reconnaît avoir, entre 1996 et 2006, abusé sexuellement de son petit-fils.

La vieille dame qui réside à Burgalays était jugée ce jeudi pour agression sexuelle incestueuse sur mineur.

Elle bredouille quelques mots aux juges avant de se réfugier dans un semi-mutisme, les yeux perdus dans le vague.

Me Nicole Liénard, son avocate, prend le relais et tente d’expliquer le comportement de sa cliente en évoquant une sorte de « thérapie » pour l’enfant :

« Ce petit (Cinq ans au début des faits NDLR) était atteint d’une puberté précoce.

À l’époque, surtout dans ce coin du Comminges un peu coupé du monde, on ne savait pas trop ce que c’était et encore moins qu’il y avait des traitements hormonaux pour soigner ça.

Romain se frottait le sexe en érection contre son grand-père.

Ce dernier a demandé à ma cliente de faire quelque chose.

Il lui a alors expliqué que pour le calmer, sa propre mère lui caressait le sexe, il lui a donc demandé de faire de même, elle s’est exécutée.

Il n’y a rien de sexuel là-dedans. »

La femme de loi balaie d’un revers de main, les autres accusations de Romain (voir par ailleurs) :

« Ce sont des élucubrations, il n’y a pas le début d’une preuve. »

 

“On ne peut cautionner ça”

Christophe Amunzateguy, le procureur de Saint-Gaudens, la renvoie dans les cordes :

« Soyons honnêtes et réalistes, masturber un gamin, se frotter contre lui, être à la limite d’obtenir un rapport sexuel,

on ne peut cautionner ça en disant que cette habitude française avait cours dans des coins reculés du territoire.

C’est inconcevable. »

Il requiert cinq ans de prison avec sursis contre la retraitée qui a travaillé une bonne partie de sa vie professionnelle dans une école toulousaine. Elle écope de trois ans avec sursis, est inscrite au fichier des délinquants sexuels et devra verser 20 000 euros à son petit-fils.

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