LE SAP… qu’est ce que c’est ?

Qu’est-ce que le SAP ?

Ce n’est ni le célèbre logiciel :
-Systems Applications and Products for data processing, ni le bourg attrayant de l’Orne au cœur de la communauté de commune du Pays du camembert.

Non, cet acronyme se trouve être la botte secrète des tribunaux pour retirer facilement à certains parents leurs enfants…

Comment ça ?
Quels types de parents ?
Dans quelles circonstances ?

Alors voilà, imaginez que vous avez un conflit avec votre ex-conjoint et que votre enfant se plaigne d’agissements «négatifs» de l’un ou de l’autre parent à son encontre et que les allégations de votre enfant soient portées à la connaissance de la justice.

Sachez alors qu’un avocat, un juge ou les services sociaux peuvent alors conclure que l’enfant est manipulé par l’un de ses parents comme une arme contre l’autre parent.Le SAP ou Syndrome d’Aliénation Parentale prouverait alors cette manipulation.

Alors là, vous pensez peut-être, «Et bien oui, c’est possible, et alors?».

Votre réaction est saine et logique, en effet un enfant peut-être manipulé, c’est possible.

Seulement, quel est le mode de preuve?

En effet, il faut prouver qu’un enfant est manipulé ou que le parent est un manipulateur et cela n’est pas facile.

Et le problème est que le SAP serait alors un outil rendant cette preuve imparable et cela rapidement et facilement… Comment cela est-il possible ?

C’est très suspect.

D’autant plus suspect, que le SAP serait utilisé très souvent à l’encontre des femmes, dans le cas d’allégations d’agressions sexuelles et que très souvent le parent dit «protecteur» serait qualifié de manipulateur grâce à l’outil magique SAP.

L’histoire du SAP

Le SAP a été créé aux États Unis en 1985 par Richard A. Gardner (1931-2003).

Ce pédopsychiatre aurait observé à titre personnel ce phénomène de manipulation et aurait alors fait une théorie, en anglais the Parental Alienation Syndrome (PAS), ou SAP en français.

Une théorie est un ensemble d’explications, de notions ou d’idées sur un sujet précis, pouvant inclure des lois et des hypothèses, induites par l’accumulation de faits trouvés par l’observation ou l’expérience.

Pour que la théorie de GARDNER soit validée par la communauté scientifique, il fallait alors qu’elle réponde à un certain formalisme, à un certain nombre de critères.

Une théorie invalide

En 1985, Richard Gardner invente donc sa théorie, le “SAP”, “Syndrome d’Aliénation Parentale”, et tentera, en vain jusqu’à sa mort, de la faire reconnaître par ses pairs.

N’y parvenant pas, il fondera sa propre maison d’édition, “Creative Therapeutics”, afin de publier ses travaux à compte d’auteur.

Entre 1985 et 2003, date de sa mort, Gardner a ainsi publié une bonne dizaine de livres, tous à compte d’auteur.

Aucun d’entre eux n’a jamais été soumis à la moindre évaluation du moindre spécialiste en psychiatrie.

Parallèlement, Richard Gardner publiait des articles dans des revues de droit, (non dotées d’un comité de re-lecture spécialisé en psychiatrie) et devenait expert auprès les tribunaux.

Cette nouvelle activité d’expert lui a, en plus de gagner sa vie, permis de propager son invention auprès des cours de justice, notamment des tribunaux familiaux.

Le syndrome d’aliénation parentale n’est pas reconnu en tant que trouble par la communauté médicale et judiciaire.

La théorie de Gardner et les recherches qui y sont liées ont été largement critiquées par des juristes et des spécialistes de la santé mentale pour leur manque de fiabilité et de validité scientifique.

Aujourd’hui, la théorie du genre, ou gender se trouve être dans le même cas de figure.

Le problème est que cette théorie invalide scientifiquement a cependant été utilisée dans les tribunaux américains puis ailleurs dans le monde. GARDNER avait un certain nombre de détracteurs, en raison de son approche non scientifique mais également en raison des concepts pro pédophiles dont il fait état dans ses ouvrages.

Gardner, un pro pédophile qui rend légitime les pratiques déviantes (ou les paraphilies).

Extraits : Sources DALLAM (C USA) « Le Syndrome d’Aliénation Parentale a-t-il une base empirique ?

Gardner (1992, pp. 18-32) a élaboré sa propre théorie sur les bénéfices, du point de vue de l’évolution, des pratiques sexuelles déviantes, qualifiées de paraphilies.

Selon lui, plusieurs comportements sexuels humains particuliers, dont la pédophilie, le sadisme (sexuel), la nécrophilie (la sexualité avec des cadavres), la zoophilie (la sexualité avec des animaux), la coprophilie (la sexualité impliquant la défécation), la klismaphilie (la sexualité impliquant des lavements) et l’urophilie (la sexualité impliquant l’urine), peuvent être considérés comme utiles à la survie de l’espèce.

Il ne serait donc «pas justifié de les exclure de la liste des formes prétendument naturelles du comportement sexuel humain».

À son avis, de telles paraphilies pourraient servir les buts de la Nature par leur capacité à augmenter le niveau général d’excitation sexuelle dans la société et donc la probabilité que les gens aient des rapports sexuels, contribuant ainsi à la survie de l’espèce (Gardner, 1992, p. 20).

«L’enfant agressé-e sexuellement est généralement considéré-e comme la victime, même si l’enfant peut initier des rencontres sexuelles en séduisant’ l’adulte.» Gardner.

Gardner (1992, p. 670) considère les activités sexuelles entre adultes et enfants comme un phénomène universel ayant une présence marquée dans l’ensemble des cultures.

De la même manière, il écrit : «la pédophilie intra-familiale (c.-à-d. l’inceste) est très courante et…
constitue probablement une tradition de longue date» (Gardner, 1991, p. 119).

Gardner (1991, p. 118) énonce que la société occidentale est «excessivement moralisante et punitive» envers les pédophiles.
À son avis, «les punitions draconiennes imposées aux pédophiles…vont bien au-delà de la gravité de ce crime».

L’interdit actuel sur les rapports sexuels entre adultes et enfants serait une «surréaction».

Gardner (1992, p. 15) affirme : «Il y a de bonnes raisons de penser que la majorité, sinon la totalité, des enfants ont la capacité d’atteindre l’orgasme dès la naissance.»

De plus, Gardner (1991, p. 12) affirme que certains enfants ressentent «de puissants besoins sexuels dès la petite enfance» et «l’enfant normal ( en italique dans le texte) présente une large variété de fantasmes et comportements sexuels, dont beaucoup seraient étiquetés de “maladifs” ou “pervers” chez des adultes ».

Gardner (1986, p. 93) propose que, si la relation sexuelle est découverte, «il est probable que l’enfant présentera les choses d’une façon qui amènera l’adulte à être blâmé pour l’initiation.»

«Ce qui détermine le caractère traumatique ou non de l’expérience, c’est l’attitude sociale à l’égard de ces rencontres.» (Gardner, 1992, pp. 670-1)

GARDNER et sa vision sexiste stigmatisant les mères «protectrices»

Selon GARDNER dans les cas où il aurait été reconnu des relations pédophiles entre un père et son enfant, il faut traiter la mère! Le traitement de la mère devrait surtout consister à apaiser sa colère envers son mari et à l’aider à améliorer sa réponse sexuelle à ses avances.

Si la mère a eu une réaction hystérique en apprenant l’agression, ou si elle l’a utilisée comme prétexte pour mener une campagne de dénigrement du père, alors le thérapeute ferait bien d’essayer de «la faire redescendre sur terre»…

Ses outrances hystériques…attiseront chez l’enfant le sentiment qu’un crime odieux a été commis et diminuera ainsi la probabilité de tout rapprochement avec le père.

Concrètement aujourd’hui, les juristes accusent le parent protecteur de leur enfant victime d’inceste de “faire obstacle à la coparentalité”.

Il faut faire tout ce qui est possible pour aider la mère à ramener le «crime» à sa juste mesure.

Aussi, il n’est pas rare que lors des investigations sociales et éducatives mises en place suite à une allégation d’inceste, on demande au parent protecteur “Etes-vous prêt à pardonner?”

Si, la réponse est non, alors l’enfant est retiré à ce parent.

On doit l’aider à prendre conscience que dans le majorité des sociétés de l’histoire, un tel comportement était omniprésent, et qu’il en est encore ainsi. (Gardner, 1992, pp. 576-7)

Du rejet du SAP, au suicide de GARDNER

La communauté scientifique n’a pas été dupée par le dangereux GARDNER, la validité scientifique de ses travaux a été critiquée, sa complaisance envers les perversions sexuelles critiquée, son approche pro pédophile montrée du doigt ainsi que sa vision sexiste de la mère protectrice dépeinte comme hystérique.

Ce rejet de la théorie du SAP s’est exprimé dans la communauté scientifique, en effet cette théorie n’est pas inscrite dans le DSM IV des maladies et des troubles mentaux, ni dans le répertoire de l’OMS.

En France, l’expert psychiatre LOPEZ dit que le syndrome d’aliénation parentale n’existe pas.

Il a donc été de moins en moins utilisé dans les tribunaux américains, très critiqué dans l’État de New York, de nombreux états souhaitent l’interdire comme au Texas. Le SAP est interdit au Royaume uni.

Ce rejet massif serait peut-être la raison de la mort atroce de GARDNER.

En effet, ce dernier qui avait un traitement pour soigner une maladie invalidante aurait pris une dose massive de médicaments avant de s’infliger lui-même à l’aide d’un couteau, pas moins d’une vingtaine de blessures dans la gorge et le thorax.

Le point de vue de Gardner sur les relations sexuelles entre adultes et enfants s’aligne sur celui développé par les tenants de la légalisation de la sexualité entre adultes et mineurs et par des groupes pro-pédophiles tels que NAMBLA (North American Man Boy Love Association).

«NAMBLA», parlons en…

Cette association, créée en 1978, se décrit comme une «organisation politique pour les droits civiques et l’éducation» dont le but est de «mettre fin à l’oppression dont sont victimes les hommes et les garçons qui entretiennent des rapports consentants».

L’association affirme qu’elle «ne s’engage dans aucune activité contraire à la loi, et n’incite personne à l’enfreindre». NAMBLA fournit pourtant de la documentation et son soutien aux criminels sexuels emprisonnés, les qualifiant de «personnes indûment incarcérées» pour des «relations amoureuses consenties entre personnes d’âges différents» au lieu de les décrire comme des hommes emprisonnés pour avoir transgressé la loi et causé du mal à des enfants.

Gardner et NAMBLA affirment que les relations sexuelles entre enfants et adultes sont biologiquement naturelles et qu’elles ne sont pas nécessairement mauvaises pour l’enfant : si l’enfant en retire une souffrance, disent-ils, ce n’est pas à cause de la relation en elle-même mais parce que la société stigmatise cette pratique.

Selon Gardner, le caractère traumatisant de ces expériences dépend surtout de la réaction de la société face à elle.

L’organisation NAMBLA, tout comme Gardner, affirme que les relations sexuelles entre adultes et enfants sont normales, saines et bénéfiques pour les enfants…

Dignes héritiers d’Alfred Kinsey.

Le fait que le SAP trouve son origine dans une théorie que l’on peut aisément qualifier de «pro-pédophile» pose quelques soucis difficultés déontologiques pratiques en matière judiciaire et législative.

Les origines et l’utilisation du SAP démontrent bien qu’il est un outil politique et légal inventé et utilisé pour protéger les agresseurs d’enfants de poursuites judiciaires et pour promouvoir leurs contacts sans entrave avec ces enfants au travers d’ordonnances judiciaires leur en attribuant la garde totale.

Honore ton père (Exode 20)

Le SAP considère que les femmes et les enfants enfreignent les règles du patriarcat lorsqu’ils se permettent de manquer de respect ou lorsqu’ils refusent de faire preuve de respect à l’égard des hommes.

Il présume a priori que toute plainte de violence masculine est nécessairement infondée : ce qui est un déni patent des preuves circonstanciées démontrant que les hommes utilisent plus la violence que les femmes et ressemble à un rappel de la loi patriarcale selon laquelle la violence masculine à l’encontre des femmes et des enfants est légale.

Sommes nous toujours au Moyen-Age ?

Le SAP condamne les femmes qui font usage de leur droit à agir en justice : ce faisant il réédite la règle patriarcale selon laquelle les femmes sont dépourvues de droits légaux.

Ainsi, il apparaît que les défenseurs du SAP recherchent le moyen de faire intervenir l’Etat afin qu’il prenne des mesures oppressives à l’encontre de femmes et d’enfants, qu’il écoute les doléances d’hommes qui exigent qu’on leur manifeste affection et respect et qu’il protège sans condition les liens entre des criminels sexuels et leurs enfants victimes, en leur en attribuant la garde totale.

Gardner est mort…mais hélas, pas sa théorie qui est reprise notamment par le Belgo-cannadien Hubert Van Gijseghem , professeur de psychologie et expert devant les tribunaux.

Ce digne héritier de Gardner dit que l’enfant agressé ne doit pas être conduit à révéler une agression sexuelle car «l’exposition de la blessure est plus nocive que l’inceste» (extrait de : Santé mentale au Québec .1992)

En 2004, il a été invité à assurer une formation sur le SAP à l’Ecole Nationale de la Magistrature.

Alors même que le «Judge’s Guide», publié par le National Council of Juvenile and Family Court Judges, condamne vigoureusement le recours au SAP, qualifié de syndrome “discrédité”, on l’enseigne aux futurs magistrats français…

Ne nous étonnons pas, dans ces conditions, que des juges puissent se croire investis d’une qualification de psychiatre et diagnostiquent ce syndrome que les vrais experts condamnent!

Heureusement pour nous, certains ont encore l’esprit clair, selon Pierre Lassus, psychanalyste et directeur général de l’Union Française pour le Sauvetage des Enfants, affirme que «les considérations [de H. Van Gijseghem] mettent gravement en cause les acquis récents, fragiles et précaires, en matière de prévention des abus sexuels et du soin des enfants victimes.»

NDWP: H. Van Gijseghem était présent au procès de Daniel Legrand de Mai 2015 pour discrédité la parole des enfants Delay.

La justice française utilise le SAP

La justice française donne du crédit à cette pseudoscience.

Pourquoi ?

Et bien comme, nous le disions, elle est très simple d’utilisation.

Cela permet de plier très rapidement une affaire.

Dans une procédure hard discount destinée aux citoyens de dernière zone, c’est-à-dire les enfants, il existe l’investigation sociale éducative et l’AEMO par exemple.

Des dispositifs pilotés par des associations comme ESPOIR CFDJ ou OLGA SPITZER, sous perfusion de subventions (vos impôts).

Ces gens sans scrupule et souvent peu diplômés comme les éducateurs dits spécialisés sont formatés à des idéologies psychologisantes à deux sous.

Ils ont carte blanche pour démonter les dossiers.

Le SAP est un bulldozer, il écrase les faits, qu’il y ait un signalement pour information préoccupante réalisé par un professionnel de santé, des photographies suggestives, des traces corporelles, des IST, des troubles psychologiques chez la victime et chez l’agresseur, des addictions de l’agresseur, et même des aveux du bout des lèvres, peut importe : SAP, circulez il n’y a rien à voir!

Le parent protecteur a tord par principe.

C’est très économique.

Si la justice reconnaît un abus sexuel sur mineur et bien il faut une réponse pénale, c’est-à-dire une peine d’emprisonnement on préfère donner de l’argent aux services sociaux prestataires de services donc près à tout pour faire plaisir à leurs commanditaires, les juges.

Aujourd’hui, il faut faire des économies et vider les prisons.

Pour faire bien, aller dans le sens de la parité pour la garde des enfants, alors pourquoi ne pas donner la garde des enfants aux pères quand ses derniers sont accusés d’inceste?

Voici une bonne manière de réparer l’injustice de la garde principale chez la mère et d’éviter des incarcérations et des suivis psychiatriques coûteux.

La preuve de la manipulation

Prouver la manipulation n’est pas simple mais cela ne veut pas dire que c’est impossible.

En effet, il a été évalué aux USA, qu’il y a en moyenne 8% des allégations d’abus sexuels sur mineur qui seraient le fruit de manipulation de la part de l’autre parent.

Cependant, pour qu’un expert psychiatre puisse suspecter une manipulation, il lui faudrait plus de 7 H00 pour rencontrer les parents et les enfants afin des les évaluer.

C’est pourtant le temps dont il dispose les experts en moyenne en France.

Il existe de nombreuses pathologies dont la manipulation est un critère : personnalité limite borderline, perversion narcissique, sociopathe et psychopathe.

On ne peut pas s’improviser manipulateur, c’est une véritable compétence …

 

Ne rien dire c’est accepter, ne rien faire c’est cautionner.

L’équipe Wanted Pedo,

 

Sources : 

http://www.hommes-et-faits.com/Dial/IMG/pdf/Gardner.pdf

Hoult Jennifer, «The Evidentiary Admissibility of PAS»

«Le Syndrome d’Aliénation Parentale a-t-il une base empirique?
DALLAM http://tableau-differences-pathologies.blogspot.fr/

 

Références :
– R A Gardner, « Parental Alienation Syndrome (PAS): Sixteen Years Later », Academy Forum, vol. 45, no 1,2001, p. 10–12

–  W Bernet, « Parental Alienation Disorder and DSM-V », The American Journal of Family Therapy, vol. 36, no 5,  2008, p. 349–366

– KC Faller, « The parental alienation syndrome: What is it and what data support it? », Child Maltreatment, vol. 3, no 2, 1998, p. 100–115

–  CS Bruch, « Parental Alienation Syndrome and Parental Alienation: Getting It Wrong in Child Custody Cases », Family Law Quarterly, vol. 35, no 527, 2001, p. 527–552

– CL Wood, « The parental alienation syndrome: a dangerous aura of reliability », Loyola of Los Angeles Law Review, vol. 29,  1994, p. 1367–1415

–  Hoult Jennifer, « The Evidentiary Admissibility of PAS ».

– Gardner, Richard, A. (1991) “Sex Abuse Hysteria: Salem Witch Trials Revisited”, Cresskill, NJ: Creative Therapeutics

–  Gardner, Richard, A. (1992) “True and false accusations of child sex abuse”, Cresskill, NJ: Creative Therapeutics

– Gardner, Richard, A. (1986) “Child Custody Litigation: A Guide for Parents and Mental Health Professionals”, Cresskill , NJ : Creative Therapeutics.

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