3 ème procès d’Outreau | Compte rendu Jour 7

3 ème procès d’Outreau | Compte rendu Jour 7

3 ème procès d’Outreau | Résumé du 28/05/15

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 9h

Cette septième journée débute par le témoignage de Monsieur David RINGOT le gardien de prison qui a réalisé un rapport concernant Daniel Legrand en février 2002.

Il nous raconte le comportement de Daniel Legrand en détention et les révélations que celui-ci lui a confié lors d’une conversation.

Il explique que cette conversation aurait duré un cours instant (5 minutes environ).

Daniel Legrand lui a confié qu’il a été incarcéré pour rien, qu’il était innocent et avait inventé cette histoire de toute part.

Selon ses dires, il aurait écrit cette lettre pour emmerder le juge Burgaud, il ajoute que le juge le faisait chier donc c’était une vengeance.
Il aurait inventé le meurtre de la petite fille.

NDLR : Dans cette lettre est expliquée comment cette petite fille aurait été assassinée avec des détails très précis.
Le Président décide de ne pas lire ce courrier qui est selon lui trop insoutenable pour le public.

Mr Ringot fera alors un rapport pour signaler les révélations de Daniel Legrand.

Suite à sa déposition spontanée le Président lui demande:

“ Legrand aurait-il pu faire ses confidences à d’autres détenus.

– “ Il faisait les promenades seul. ”

– “ Avez-vous été le seul à faire un rapport ? ”

-“ A ma connaissance oui. ”

La partie civile prend la parole :

-“ Vous ignorez complètement qu’on a beaucoup parlé de votre rapport ? ”

-“ Je viens de l’apprendre il y a peu de temps. ”

-“ Il vous a pas parlé de la mort d’une petite fille ? ”

-“ Il m’a parlé des faits de viols et meurtre qui étaient faux d’après lui, il voulait causer des problèmes au Juge Burgaud, il a inventé cette histoire rien que pour emmerder le juge.”

La Partie Civile cherche à savoir si Daniel Legrand a parlé à quelqu’un ou a vu un membre de sa famille au parloir. Il répondra que lors de son premier parloir il a parlé à sa soeur Peggy Legrand.

La Partie Civile :  -“ Avait-il confiance en vous? ”

-“ Je sais pas, on peut pas dire qu’il avait confiance en moi. ”

-“ Dans les conversations, était-il insistant pour sortir de détention ? ”

-“ Il souhaitait être libéré car il était innocent dans cette affaire. ”

Les Avocats de la Défense prennent la parole.

-“ Vous n’avez pas fait d’audition de Daniel Legrand ? ”

Mr Ringot : -“ Non. ”

-“ Ça aurait duré que 5 à 10 minutes ? ”

-“ Oui à peu près. ”

-“ Faites-vous un rapport à chaque fois qu’un détenu vous confie qu’il est innocent ? ”

-“ On ne fait pas un rapport à chaque fois. ”

L’Avocat de la Défense demandera si il arrive que les accusés fassent croire aux autres détenus qu’ils sont innocents, Mr Ringot lui répond “ oui, c’est fréquent ”.

La Défense: -“ Vous citez qu’il avait dit ceci pour faire chier le Juge, c’est bien ça ? ”

-“ Oui je confirme. ”

-“ Vous avez indiqué que la détention lui faisait beaucoup de mal. ”

-“ Oui de visuel et au niveau moral effectivement. ”

L’Avocat Général conclura l’audition de Mr Ringot en lui demandant :

– “ Daniel Legrand vous a dit qu’il était innocent concernant le meurtre de la petite fille, vous a-t-il dit autre chose ? ”

Mr Ringot : -“ Non, sinon je l’aurais noté. ”

10H30

Deuxième témoignage du Commissaire Divisionnaire de la Police Judiciaire de Lille, Mr François-Xavier Masson qui était chargé de l’enquête.

Il nous raconte le déroulement des auditions des différents témoignages ainsi que celui de Mme Badaoui qui témoigne sur les faits infligés à ses trois enfants.
Il nous indique que le mari de cette dernière voulait amener ses enfants en Belgique, il ajoute qu’elle avait été menacée par des personnes d’après ses propos.
Il expliquera la recherche du corps de la petite fille…

Le Président prend la parole : “ Est-ce que les investigations se sont faites dans votre service concernant Daniel Legrand ? ”

-“ Oui. Mais dans le voisinage n’apparaissait pas de Daniel Legrand. Et rien ne venait alimenter la piste du réseau. ”

-“ Est-ce que des vérifications financières ont été faite ? ”

Il répond que les vérifications ont été faites sur les lignes téléphoniques de Legrand père et fils, ainsi que sur leurs comptes bancaires.

Le Président : -“ Au moment de l’interpellation des Legrand, avez-vous fait une audition de Dimitri ? ”

-“ C’est quelque chose que nous n’avons pas fait. ”

-“ Vous nous avez parlé des vérifications faites sur le dossier des disparitions d’Interpol, quels sont les éléments ? ”

Il explique le décalage entre le propriétaire du sex shop en Belgique. Qu’il était assez prudent, qu’il ne croyait plus à la piste Belge ni du réseau international. Il ajoute: “ les quatre condamnés étaient le noyau dur, l’épicentre de l’affaire Outreau. “

NDLR: Pas de pistes, pas de noms, pas de réseau…

Il ajoutera que vu l’incohérence des propos de Badaoui ils n’étaient pas allé chercher automatiquement les personnes citées par cette dernière. (???)

La Partie Civile : -“ Avez-vous le souvenir de l’album photos non utilisé lors des auditions, l’avez-vous présenté aux enfants ? ”

-“ Non je ne sais pas, je ne peux pas vous dire… ”

-“ Dans votre expérience professionnelle avez-vous connu des cas d’échanges entre plusieurs adultes avec des enfants ? ”

“- À part Outreau je n’ai pas eu à traiter ce type d’affaire Intrafamiliale.”

-“ Pensez-vous qu’on peut faire disparaître des preuves, cassettes, objets sexuels ? ”

-“ C’est possible oui en effet, plus le temps passe plus les preuves disparaissent, on ne se fait pas d’illusion. ”

NDLR : La perquisition a été effectuée par un autre commissaire.

-“ On ne retrouve rien est-ce-que ça sous-entend qu’il n’y a pas eu de films ? ”

-“ J’en sais rien. ”

-“ Quatre bobines de films saisies dans le cadre pédopornographique, y en a un qui concernait les enfants ? ”

-“ Oui je confirme. ”

-” On parle d’une certaine Sandrine Legrand qui habite dans l’immeuble, avez-vous fait des investigations pour savoir si elle était de la famille ? “

-“ Je ne sais pas, je ne suis pas au courant de ce dossier. ”

-“ Est-ce que vous savez si un matelas a été retrouvé ? ”

-“ Non, je n’étais pas au courant. ”

NDLR : Il est important de signaler que les investigations du commissaire Masson ont été réalisées deux ans après les premières dépositions.

-“ Savez-vous si le Juge Burgaud a décidé de montrer cette photographie à Myriam Badaoui ? ”

-“ Non, je ne me souviens pas. “

Le Président : -“ Y-a-t-il eu des réponses positives par rapport aux disparitions d’enfants. Y a eu une réponse d’Interpole on vous dit qu’il y a quatre disparitions d’enfants en Europe. “

-“ Je ne me souviens plus… ”

-“ Un enlèvement à Bruxelles on a pas fait de recherche ? ”

-“ Ça ne me parle pas. “

-“ Avez-vous pris connaissance des dépositions de Daniel Legrand ? ”

-“ J’ai dû en avoir connaissance mais pas sur la teneur exact. ”

-“ Est-ce qu’il arrive que dans certain dossier on ne retrouve pas les corps des victimes ? ”

-“ Le fait de ne pas retrouver le cadavre ne signifie pas forcément que l’acte n’a pas eu lieu. ”

Le Président montre à la cour sur diapositive les photos du matelas dans les combles de la ferme en Belgique.

– “ Nous sommes sur l’affaire du meurtre et si le meurtre tient, l’affaire tient, s’il ne tient pas, Outreau ne tient pas. ”
La Partie Civile: Maître Forster

-“ Avez-vous eu connaissance de la déposition de Myriam Badaoui sur l’entreprise qui avait fait les travaux chez Daniel Legrand ? ”

-“ Non, je ne peux pas vous répondre. “

Le Président : -“ Vous avez su ou faire vérifier des points de ventes de stupéfiants dans le quartier de Boulogne sur Mer ? ”

-“ Non, vous pouvez demander à mes collègues qui sont sur places. Nous n’avons pas fait de recherches en ce sens. ”

-“ Pensez-vous que le Juge Burgaud sortait des sentiers battus après avoir été médiatisé ? ”

-“ Non. »

-“ Le fait que deux enfants reconnaissent les lieux cités quelle conclusion avez-vous fait ? ”

-“ Lorsque les enfants font ces déclarations ça méritait d’être pris au sérieux car très troublant. ”

Fin de la déclaration du Commissaire Masson, nous constaterons que certains éléments n’ont pas été pris en compte, ni recherchés.

14H00

Témoignage Mme Gryson-Dejehansart Marie Christine expert Psychologue.

Un rapport a été effectué avec Mr Viaux Jean-Luc professeur de psychopathologie.

Elle nous parle de l’analyse de la personnalité en trois parties :

– L’analyse du récit.

– L’analyse sur les troubles traumatiques.

– L’analyse sur les séquelles, la cohérence des récits.

Elle nous parlera de l’expertise de Chérif, qui était un enfant en grande difficulté, elle racontera son enfance, son placement, son comportement, qu’il était en rapport de force avec sa maîtresse, qu’il a été déscolarisé.
Il avait de grandes difficultés à tout niveau avec énormément de douleurs morale.
Chérif s’exprime avec beaucoup de facilité, il lui dira “ que tout était très dur et que si il parlait il était mort.
Il ne m’aime pas, si Dimitri avait tout dit nous serions tous morts.
Il m’a étranglé, je fais des cauchemars, Dominique Wiel est très méchant, je veux la mort de mes parents pour ce qu’ils ont fait, j’aurais voulu me suicider.
Plus tard je serai policier pour arrêter les méchants.
Il vendait des cassettes pornographiques de mes frères en Belgique, Dimitri se faisait abuser, heureusement qu’il a balancé tous les noms, sinon on seraient morts. ”

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Mme Gryson-Dejehansart conclue ce passage en affirmant que ce récit était authentique qu’il n’y avait pas d’affabulation, que ces enfants étaient traumatisés.
Les enfants qui affabulent ne disent pas ce genre de chose, ils n’ont absolument pas ce discours.
Chérif est un garçon intelligent, il se construit de manière efficace, il existe de très grandes souffrances au niveau psycho-corporel, qu’il exprime de la culpabilité.
L’expertise de Dimitri décèlera un comportement dépressif avec une sexualité précoce pour son âge sans aucune pudeur.

Elle lit le témoignage poignant de Dimitri, il citera : “ qu’il était prêt à se jeter par la fenêtre, qu’il l’abusait… Ils vont tous aller en prison, papa n’arrête pas de me taper, nous allons mourir… ”
Elle nous explique la différence entre un récit traumatique et un enfant qui affabule.
L’affabulation s’accompagne de plaisir à raconter des faits alors qu’un trauma se discerne quand l’enfant a du mal à raconter de manière fluide son histoire.
img_04671-3762662 Elle décrit l’expertise de Dylan: “c’était un enfant traumatisé, il ne parle pas, il a moins de capacité que les autres, il évoque spontanément ses récits : “ papa me fait mal, je m’en vais. ”

Cet enfant était totalement déstructuré, les tests étaient très difficiles sur lui.

Les enfants étaient en reconstruction lors des expertises ils  sont à l’aise, c’est un syndrome de survie psychique.
S’ils étaient restés dans leur famille d’accueil ils auraient pu se reconstruire.
Ces enfants sont devenus SDF, ils vont très mal, ils manquent de stabilité.

Le Président prend la parole concernant Chérif :

-“ Le préambule s’est fait en présence de Mme Jolie ? ”

-“ Oui. ”

-” Vous évoquez sa crédibilité, ce récit traumatique vous l’authentifié ? ”

-“  Oui. ”

-“ L’enfant ne pourrait-il pas mentir ? ”

-“ On n’est pas dans ce contexte-là.
Un enfant dans un état d’inhibition revoit la scène, il la visualise, une douleur réveille une parole, on n’est pas dans une rationalisation. Il ne cherchait pas à me convaincre. ”

-“ Par exemple pour Dimitri, il dit que ce n’est pas son père. ”

-“ Nous ne sommes pas dans ce contexte. ”

Le Président insiste, il veut lui faire dire que l’enfant peut mentir, elle réexplique la différence entre un affabulateur et un enfant victime d’un traumatisme.
Elle ajoute qu’un enfant minimise tout le temps, un enfant éprouve de la honte et il ressent une culpabilité énorme.

Le Président : “ Parmi les quatre déclarations, pour vous le plus traumatisé c’est Dylan ? ”

-“ Oui, il n’était pas construit par son jeune âge. ”

-“ Vous dites avoir revu certains de ces enfants, vous avez constaté que ça n’allait pas mieux que voulez-vous dire ? ”

-“ C’est quelque chose d’insupportable de ne pas avoir été reconnu victime.
Ils ont eu des vies très difficiles, ils vont très très mal… ”

La Partie Civile, Maître Forster : -“ Peut-on attribuer à quelqu’un le rôle de quelqu’un d’autre ? ”

-“ Un enfant ne se trompe pas d’agresseur, avec des éléments physiques, il peut reconnaitre ses agresseurs.
Les enfants d’Outreau ont entre 30 et 40 critères, l’enfant qui affabule n’en a pas plus de 5. ”

La Partie civile : -“ Concernant Chérif sa démarche est-elle authentique ? ”

-“ Oui pour moi elle l’est. Il ne s’est jamais pardonné de n’avoir pas dénoncé les faits.”

“- De vouloir faire le métier de policier, est-ce fréquent?”

-” C’est un signe de bonne santé. ”

-” Vous avez parlé du sentiment de déni, vous pensez qu’on pouvait faire une analyse psychologique d’après un documentaire ? ”

-” Tous les grands spécialistes disent qu’il y a une fissure dans leur ADN. “

Elle ajoute, tous les discours des enfants étaient cohérents et concordant.
img_04681-6134906 L’avocat de la Défense, Maître Berton attaque Mme Gryson-Dejehansart à propos de ses blogs et de ce qu’elle aurait publié. Il minimise les expertises et remet en cause le serment de l’expert. Pour rappel, lors du deuxième procès d’Outreau, il l’a traité de menteuse et de femme malhonnête.
Elle avait quitté le procès au bout de 3 jours au vue du manque d’écoute et de l’agressivité des avocats de la défense.

Ce jour, Maître Berton remet en cause les rapports d’expertises faites sur les enfants.
Il critique un livre que cette dernière a écrit et lui demande qui est présent lors de ces colocs.
Elle lui répondra, ceux qui adhèrent à mon livre tout simplement.
Il fait référence au documentaire “Outreau l’autre vérité” qui est publié sur son blog.
Il lui reprochera ses publications, elle rétorquera : “ quand on est citoyen c’est notre seule façon de s’exprimer.”

NDLR : Il planerait dans la salle d’audience comme un air de vengeance.
N’oublions pas qu’une vingtaine de livres ont été écrit pour dénigrer le fait que des enfants victimes ont été abusés.

Elle continuera à se justifier tant bien que mal…

Milieu d’après midi

Témoignage de Mr Jean Luc Viaux Professeur de Psychopatologie.

A son tour, il nous fera part des témoignages des enfants Delay, le discours ne changera pas, les enfants ne sont pas mythomanes ni affabulateurs, ils ne comprennent pas pourquoi on leur a fait tout ça…
Il ajoutera, que Jonathan lui parle d’un certain Daniel Legrand lors de l’expertise.

Le Président : -« Peut-on parler de mythomanie chez les enfants ? »

-« On ne peut pas parler de mythomanie pour des enfants aussi jeunes. »

-« Chérif s’est accusé d’avoir tué un enfant courant 2012 ou 2013, pouvez-vous faire un commentaire à ce sujet ? »

-« C’est un phénomène traumatique, car ils peuvent se voir tuer à la place d’une autre personne.
On peut l’expliquer, l’enfant a eu peur d’avoir fait ça.
Chérif était également sous psychotrope. »

-«  Concernant le témoignage de Dimitri, qu’est-ce qu’on peut penser quand l’enfant à un réflexe de protection envers le père?  »

-«  Sur le rapport Dimitri considère son père comme une victime.  »

-«  Dimitri vous a parlé d’un Daniel Legrand, lui avez-vous demandé de qui il parlait?  »

-« Je ne suis pas enquêteur, j’ai simplement fait une expertise donc je n’ai pas poursuivi.  »

La défense  :

«  – En 2001 on rappelle à Jonathan le nom de Daniel Legrand.
Est-il possible qu’il ait posé un nom sur une scène qu’il a vécu avec quelqu’un ou qu’il a vu dans les médias?  »

-« C’est difficile de répondre, oui il pourrait mais je ne peux pas vous dire.  »
Il ajoute concernant le meurtre de la petite fille : «  il aurait fallu être plus prudents sur ces révélations, ma collègue était bien plus convaincue que moi, c’est très difficile car nous avons pas eu assez de temps pour travailler ensemble.
Je ne donne pas une opinion attention!  »

La Partie Civile : Maître Forster

-« Lorsqu’une personne est victime peut-elle mémoriser ou fait-il une sélection  ?  »

-«  Oui il peut y avoir le phénomène de la mémorisation.  »

Il fait une parenthèse sur les techniques d’auditions, il explique que si l’enregistrement n’est pas fait à la toute première audition de l’enfant, elle ne vaut pas grand-chose.

NDLR  : Sachant que la procédure Mélanie n’est jamais appliquée.

Si on suit le raisonnement de cet expert, quand un enfant est enregistré à sa deuxième ou troisième audition ça ne sert à rien.

La Partie Civile  : -« En prononçant le nom de Daniel Legrand pourrions-nous envisager que Mr Legrand se rattache au traumatisme de Jonathan  ?  »

-« Je ne comprends pas ce que cet enfant veut dire, je n’ai pas la notion, pas clairement  car je n’ai pas le dossier. »

Aucun interrogatoire approfondit aura été fait par cet expert sur Daniel Legrand car ce n’est pas son rôle.

-« Vous avez employé le terme confusion, ai-je bien compris que confusion n’est pas synonyme d’affabulation  ?  »

-« Oui, vous avez bien compris.  »

Avocat Général :

-« Que pensez-vous du choc que les enfants ont subi en voyant une pelleteuse  ?  » (Pendant la recherche du corps de la petite fille).

-« Pour les enfants ça peut être le début d’une certitude qu’il y aurait le corps enterré. »

Fin de la 7ème journée.

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