La Réunion | Le père de famille violait la fillette de 10 ans qu’il avait adopté

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Pédocriminel En liberté

La mère n’a pas dénoncé les agissements de son ex-mari
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Suspendu en 2020 suite à son placement en garde à vue et sa mise en examen pour viol sur mineure, l’ancien principal du collège Dodu à Saint-Denis pourrait être jugé devant la cour d’assises.

Son ex-épouse pourrait prendre place à ses côtés pour non dénonciation de crime après la découverte des abus sexuels présumés sur une de ses proches. Des abus qui auraient été filmés.

L’ancien principal du collège Juliette Dodu, à la retraite dans quelques semaines, était lui-même allé se dénoncer au commissariat de Malartic en mai 2020.

Le quinquagénaire avait, à ce moment-là, évoqué un chantage financier exercé par son ex-épouse dont il s’était lassé et l’aurait poussé à avouer aux forces de l’ordre des faits criminels qui se seraient déroulés en 2015.

A cette époque, le prévenu était proviseur du lycée de Petite Terre à Mayotte. Il aurait abusé de la fillette qu’il avait adoptée, âgée de dix ans au moment des faits présumés.

Mis en examen pour viol sur mineure, le suspect avait été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec la victime ainsi qu’avec des mineurs. Le principal, entré dans l’Education nationale en 1996 et titulaire des Palmes académiques, avait été suspendu de ses fonctions par le rectorat.

Entre 2007 et 2018, il a exercé sur l’île aux parfums. Durant ces années, il s’était séparé de son épouse et mère de son dernier fils.

Celle-ci est soupçonnée d’avoir été au courant des faits qui sont reprochés à son ex-mari. Mis en examen pour non dénonciation de crime, le parquet de Saint-Denis vient de requérir sa comparution devant la cour d’assises au terme des investigations menées sous la houlette d’un juge d’instruction.

Le couple pourrait ainsi être conjointement poursuivi puisque le renvoi de l’ancien principal devant la cour d’assises a également été requis par le procureur de la République. La décision finale appartient au juge d’instruction dionysien en charge de ce dossier qui pourrait décider de disjoindre les deux affaires, ce que le parquet du Nord ne semble pas avoir souhaité.

Sur fond de conflit entre lui et son ex-épouse au sujet de la garde de leur enfant, cette dernière avait médiatisé cette affaire, indiquant avoir mis la main en 2017 sur une clé USB dissimulée dans la chambre à coucher du couple. Le visionnage des images n’aurait pas laissé le moindre doute selon ses dires.

Terriblement choquée par cette découverte, l’épouse enseignante aurait alors définitivement quitté Mayotte où le couple résidait avec leur jeune fils.

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