Jura | Un ancien directeur de centre de loisirs condamné pour viols et agressions sexuelles sur mineur

Gaëtan Gelin condamné à dix-sept ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur mineurs

Gaëtan Gelin, la trentaine, comparaissait jeudi matin 1er octobre devant la cour d’assises du Jura accusé de viols et d’agressions sexuelles sur un mineur par une personne ayant autorité sur la victime.

On lui reproche également la détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique.

Les abus se seraient produits entre 2007 et 2015 alors qu’il dirigeait le centre de loisirs et camp de vacances de Messia-sur-Sorne, près de Lons-le-Saunier. Il aurait agressé un tout jeune garçon qui avait une douzaine d’années lorsque les faits ont commencé.

Des faits découverts à l’occasion d’une autre procédure

C’est à l’occasion d’une autre procédure d’agression sexuelle que la gendarmerie aurait été amenée à réaliser une expertise de l’ordinateur de l’accusé.

Les enquêteurs ont découvert des images à caractère pédopornographique dans la machine.

Gaëtan Gelin aurait filmé et conservé une partie de ses ébats avec le jeune garçon.

Selon nos informations, il reconnaît ses actes.

Lors du procès, à huis clos, Gaëtan Gelin, qui comparaît détenu, encourt vingt ans de réclusion criminelle.

La victime, partie civile, est défendue par Maître Aurélie Degournay.

Les faits se seraient produits entre 2007 et 2015.

Alors qu’il était encore directeur, l’homme aurait agressé un garçon qui, au début des faits, avait une douzaine d’années.

Il aurait également filmé et conservé une partie de ces ébats.

Après deux jours de procès, les 1er et 2 octobre, l’homme a été condamné à dix-sept ans de réclusion criminelle, une peine de prison ferme, et beaucoup plus sévère que les réquisitions du parquet, qui demandait douze à quinze ans d’emprisonnement.

Il est également condamné à un suivi sociojudiciaire pendant dix ans et à l’interdiction définitive d’exercer une activité professionnelle le mettant en contact avec des mineurs.

Le condamné a dix jours pour faire appel.

Source : leprogres.fr

Source(s):