Châteauroux | Le chauffeur de taxi faisait des chatouilles et des caresses
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/02/2016
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Un chauffeur de taxi assurant des transports sanitaires d’enfants ou jeunes adultes déficients, avait un comportement totalement inapproprié.
L’homme qui est à la barre, ce mercredi, se défend d’une manière confuse. Il faut dire que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas mirobolants.
Dans le cadre de ses activités professionnelles, ce chauffeur de taxi transportait régulièrement des garçons ou jeunes hommes déficients. « Le problème, souligne le président, Rémi Figerou, c’est que vous aviez l’habitude curieuse de les chatouiller. » Pire.
« Il vous arrivait de vous arrêter pour transformer ces gestes en comportement beaucoup plus déviants. » Des chatouilles sous les bras, dans le dos, « puis vous défaisiez votre ceinture de sécurité, leviez l’accoudoir, caressiez le haut des cuisses, puis le sexe ».
Celui qui est à la barre dément fermement ce dernier acte et admet que les autres étaient « inappropriés ».
Interdiction d’exercer avec des mineurs
Durant l’enquête portant sur ces faits remontant à 2011 et 2014, quarante-cinq enfants ont été entendus ; dix-sept ont confirmé les chatouilles et au moins deux mineurs, les gestes à connotation sexuelle.
Pour le procureur de la République, les faits sont avérés et amplifiés par le fait que « vous filmiez les enfants que vous transportiez et que ces films ont été retrouvés dans des dossiers de votre ordinateur, aux côtés de sites homosexuels, voire pédopornographiques ».
Pour la mère d’une des victimes:
« le pire, c’était que nous étions dans un lien de confiance totale et aujourd’hui, il n’est même pas capable de reconnaître ses actes ».
Représentant la partie civile, Me Christel Jousse a regretté que « le prévenu minimisait ces faits effectués à l’encontre de jeunes garçons vulnérables ou fragilisés. Il leur caressait les mollets, les genoux, les cuisses et celui qui se fait passer pour un “ gentil taxi ” arrivait au sexe. C’est particulièrement désagréable… »
Représentant la partie civile, Me Christel Jousse a regretté que
« le prévenu minimisait ces faits effectués à l’encontre de jeunes garçons vulnérables ou fragilisés. Il leur caressait les mollets, les genoux, les cuisses et celui qui se fait passer pour un “ gentil taxi ” arrivait au sexe. C’est particulièrement désagréable… »
A l’issue des débats, les magistrats ne l’ont pas entendu ainsi en condamnant celui « qui voulait détendre l’atmosphère » à deux ans de prison avec sursis, à l’interdiction définitive d’exercer une profession en lien avec des mineurs et à 1.500 € de dommages et intérêts à verser à deux des principales victimes.
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