Thonon-les-Bains | 1 an de prison ferme pour un psychologue pédophile

Installé depuis 2007 comme psychologue libéral à Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, un psychologue de 32 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de la ville à trois ans de prison, dont un an ferme, pour atteintes sexuelles sur mineurs et détention d’images pédopornographiques.

L'affaire avait éclaté en 2011, à la suite d'une plainte pour agression sexuelle déposée par les parents d'un patient autiste. Google Street View
L’affaire avait éclaté en 2011, à la suite d’une plainte pour agression sexuelle déposée par les parents d’un patient autiste. Google Street View

Thomas D. a également été reconnu coupable de corruption de mineur et condamné à indemniser cinq de ses jeunes victimes et leurs parents, qui s’étaient portés parties civiles.

Le tribunal a prononcé une interdiction définitive d’exercer professionnellement ou bénévolement des activités avec des mineurs. Le psychologue sera également inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).

Jugée le 15 décembre, l’affaire avait éclaté en 2011, à la suite d’une plainte pour agression sexuelle déposée par les parents d’un patient autiste du praticien. «Vous lui pratiquiez des massages sur le sexe (…) Il décrit une scène où vous lui avez embrassé le sexe dans le cadre du jeu du docteur», avait raconté le président du tribunal durant l’audience.

Huit victimes du psychologue identifiées

Entre 2008 et 2011, huit victimes avaient été identifiées. Elles avaient décrit les atteintes sexuelles auxquelles se livrait le psychologue. Lors de la perquisition à son cabinet, les enquêteurs avaient ainsi mis la main sur des notes explicites : «nu sur mes genoux», «érection apparente», «jouissance».

Près de 2 250 photos pornographiques et pédopornographiques avaient également été retrouvés sur l’ordinateur professionnel du prévenu, qui avait indiqué les détenir pour s’imprégner des fantasmes d’un de ses patients et ainsi mieux le soigner.
«Je sais ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait», avait déclaré le psychologue, niant les faits.
Le procureur avait requis 4 ans de prison, dont trois avec sursis. «Ces gamins ont été massacrés», avait-il lancé.

Le prévenu, père de famille, avait aussi été recruté par le diocèse d’Annecy en tant que psychologue scolaire dans des établissements privés. Son contrat avait été rompu à la suite de sa mise en examen.

Source: http://m.leparisien.fr/

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