Gacé | Prison avec sursis pour détention et diffusion de pédopornographie !

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Pédocriminel En liberté

Bien que reconnu coupable, l’homme n’ira pas en prison !
Un habitant de Gacé, âgé de 30 ans, a été reconnu coupable d’avoir détenu et diffusé des images à caractère pédopornographique.

Une homme de 30 ans de Gacé avait enregistré des images à caractère pédopornographique

Un habitant de Gacé (Orne) âgé de 30 ans a été condamné mardi 3 novembre 2020 par le tribunal d’Argentan à six mois de prison avec sursis. Il a été reconnu coupable d’avoir entre le 10 décembre 2013 et le 7 janvier 2018 détenu et diffusé des images à caractère pédopornographique.

Cette affaire commence sur une enquête initialement diligentée par les gendarmes de la Section de Recherches de Reims portant sur un vaste réseau de pédopornographie. Leurs investigations techniques font apparaître que 98 personnes sur le territoire national, dont le prévenu un homme de 30 ans résidant Gacé, détiennent et diffusent des images à caractère pédopornographique.

Pour cet homme ce sont neuf fichiers de cette nature qui ont été diffusés depuis son adresse mail.

Lors de la perquisition il est découvert à son domicile une carte SD qui exploitée fait apparaître 264 photos à caractère pédopornographique cachées dans un sous-répertoire qu’il avait nommé « assurance voiture ».

Entendu, il déclare se connecter sur le tchat du site « Skyrock » et il reconnaît regarder des images pornos mais nie avoir cherché des images pédopornographiques.

Au fil de son audition il reconnaîtra cependant avoir eu de la curiosité et avoir cliqué sur des images mais affirme ne pas être attiré par les enfants. Il finira par reconnaître les infractions qui lui sont reprochées.

Le prévenu affirme aujourd’hui que :

« Je n’ai rien téléchargé, je n’ai rien enregistré. J’ai bien vu toutes ces images mais j’affirme que je n’ai rien enregistré »

La présidente questionne :

« C’est bien vous qui êtes allé sur ce site » ?

L’homme nie :

« J’ai reçu des mails avec des photos alors que je n’avais rien demandé et je reconnais avoir cliqué sur les photos jointes ».

La présidente reprend :

« Oui mais monsieur les photos ne se sont pas enregistrées toutes seules sur la carte SD dans un sous-dossier ».

« J’affirme que je n’ai rien enregistré ».

« Donc quelqu’un a piraté votre ordinateur ? »

« Pourquoi pas ».

« Pourquoi dites-vous cela ? »

« Aujourd’hui tout est possible en informatique ».

La présidente rappelle que sur cette même carte SD, il est découvert aussi des photos pornographiques qu’il reconnaît avoir enregistrées, parmi des photos pédopornographiques.

« Si ces images pédopornographiques vous dégoûtent comme vous le dites pourquoi continuer à aller sur ce tchat ? »

« Je n’y allais pas tous les jours ».

La procureure de la république lui demande de s’expliquer sur l’envoi de neuf images pédopornographiques depuis son adresse mail. Un nouvelle fois il se défend d’avoir téléchargé ou envoyer des images de cette nature.

Le ministère public regrette le positionnement décevant de l’intéressé. Les éléments d’enquête sont clairs et établis :

« Ce ne sont pas des images que l’on envoie comme ça, il ne les a pas reçues par hasard ».

Elle requiert, outre un suivi psychologique, dix mois avec sursis probatoire pendant deux ans et inscription FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).

Le prévenu termine :

« Je trouve ça assez fort, je ne comprends pas ce suivi psychologique »

Le tribunal prononce une peine de six mois d’emprisonnement entièrement assortis d’un sursis simple et ordonne son inscription au FIJAIS.

 

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