Belfort | Prison avec sursis pour détention et partage de pédopornographie

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Pédocriminel En liberté

Pas de prison pour le pervers !
panneau "attention danger enfants"
L’homme détenait près de 4 000 photos et vidéos pédopornographiques sur son ordinateur, a partagé une photo de son sexe avec deux filles de 12 ans et entretenait des conversations avec des enfants !

Pédopornographie : près de 4 000 photos et vidéos retrouvées dans l’ordinateur d’un Belfortain

C’est une enquête lancée à Amiens qui a permis de mettre la main sur un réseau de partage d’images et vidéos à caractère pédopornographique.

Parmi les suspects, un Belfortain né en 1986 qui détenait plus de 3 700 fichiers dans son ordinateur.

Jugé mercredi par le tribunal correctionnel de Belfort, le prévenu a invoqué « une rupture difficile » pour justifier son comportement.

Il raconte à la barre :

« Au début, je suis tombé sur un site un peu par hasard »,

Il parle ensuite d’un :

« Cercle vicieux ».

La présidente lui répond :

« Sur Internet, on ne tombe pas par hasard sur des photos pédopornographiques ».

Cette dernière décrit des fichiers « insoutenables ». Chaque photo est renseignée avec l’âge de l’enfant et porte la mention « illégale ».

Dans l’ordinateur du Belfortain, on trouve même le cliché d’un garçon de 2 ans.

Des traces de conversations en ligne avec des enfants sont aussi exhumées. Notamment une dans laquelle le prévenu envoie une photo de son sexe à deux filles de 12 ans.

Après ce récit glaçant, le tribunal lui fait remarquer que :

« Vous vous rapprochez de l’intolérable. (…) C’était un peu plus que du hasard ».

Il finit par souffler :

« Oui ».

Le prévenu joue la carte de la naïveté. Il sous-entend même ne pas avoir eu conscience de la gravité des faits, qui ont duré quatre ans, sur le plan judiciaire.

Le procureur s’emporte :

« Vous vous rapprochez de l’intolérable ».

Avant d’écouter les réquisitions du ministère public, la présidente conclut :

« J’ai l’impression que vous n’avez pas commencé à vous interroger sur votre excitation sexuelle pour des enfants. C’est un vrai problème ».

Le procureur, qui requiert 24 mois de prison avec sursis et la mise en place d’un suivi socio-judiciaire très strict, dit :

« Sur le chemin de la prévention de la récidive, on est encore au stade zéro ».

Le tribunal condamne finalement le Belfortain à 18 mois de prison avec sursis, plus une partie ferme de six mois avec bracelet électronique. Il sera suivi pendant cinq ans avec obligation de travailler et de se soigner.

Enfin, en plus d’être inscrit sur le fichier des délinquants sexuels, il lui est interdit « définitivement » d’exercer une activité salariée ou bénévole avec des enfants.

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