Essonne| Un homme de 41 ans accusé d’avoir violé sa sœur et sa fille

Il avoue avoir violé sa fille aînée à de très nombreuses reprises dès son plus jeune âge et ce « malgré ses pleurs et ses protestations »

Le quarantenaire a reconnu les faits de violences sexuelles. Il comparait également devant la cour d’assises de l’Essonne pour avoir frappé sa femme et ses filles le 18 janvier 2015.

Les faits sont difficilement soutenables. Un homme de 41 ans comparait à partir de ce lundi, et toute la semaine, devant la cour d’assises de l’Essonne à Evry. Il est suspecté d’avoir violé sa sœur et sa fille. Il lui est également reproché une scène de violences au cours de laquelle il s’en est pris à sa femme et à ses deux enfants. Cette soirée d’horreur remonte au 18 janvier 2015. Elle est à l’origine de toute la procédure.

« Cela faisait déjà une semaine que Stéphane se comportait de manière bizarre, tenant des propos incohérents », a expliqué sa femme aux enquêteurs.

Ce soir-là, il lance à sa compagne avoir commis des attouchements sur leur fille aînée, alors âgée de 13 ans. Il s’empare ensuite d’une hachette. Sa femme parvient à la lui enlever l’arme des mains.

Le quadragénaire tient alors des propos inquiétants, affirmant qu’ils « iraient tous au paradis ».

Sa femme se réfugie avec ses deux filles dans la salle de bains mais il parvient à entrer. Stéphane frappe sa femme au visage à deux reprises, puis sa fille aînée dans les cotes, avant de tirer la benjamine, âgée de 5 ans, par les cheveux, jusqu’à la soulever de terre. Terrorisées, les trois victimes partent se réfugier chez une amie.

Face aux enquêteurs, le quarantenaire avoue avoir violé sa fille aînée à de très nombreuses reprises dès son plus jeune âge et ce « malgré ses pleurs et ses protestations ».

Avertie de l’enquête en cours, la sœur de l’accusé révèle à cette occasion qu’elle a également été victime de viols de la part de son frère dans son enfance. Ces agissements ont également été reconnus par l’accusé.

Concernant la scène du 18 janvier, Stéphane a expliqué avoir violenté sa femme pour qu’elle porte plainte contre lui car il n’avait « pas le courage » de se rendre au commissariat.

De manière plus confuse, il a évoqué pêle-mêle une guerre de religion, les attentats parisiens et sa crainte que sa famille meurt prochainement. Son examen psychiatrique n’a néanmoins révélé aucun trouble.

 

Source: Le parisien

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