Desvres | Il agresse sexuellement sa belle-fille de 8 ans pendant 7 longues années.

Un Desvrois de 33 ans a été condamné à trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis pour des attouchements sur sa belle-fille et une amie de celle-ci.

Il les filmait aussi à leurs dépens.

Le prévenu est âgé de 33 ans.

Au moment des faits, il entretenait une relation de longue date avec sa compagne (une procédure de divorce est en cours).

Lorsqu’ils commencent leur histoire, sa femme a une fille de 3 ans.

C’est lorsque sa belle-fille grandit que son comportement change.

La victime, aujourd’hui âgée d’une vingtaine d’années et présente à l’audience, explique que les attouchements ont débuté vers l’âge de huit ans.

Son beau-père prétextait qu’il était soucieux de l’hygiène intime de l’enfant pour la toucher.

Il la regardait par la serrure de la salle de bain et se rendait régulièrement dans la chambre de l’enfant la nuit pour passer les mains sous la couette.

Le beau-père a tenté plusieurs fois des chantages sans succès.

«  Vous lui disiez qu’elle pouvait laisser son assiette ou qu’une copine pouvait venir dormir si elle vous touchait  », relate le président.

« Le loup dans la bergerie »

Le prévenu nie tout.

Il réfute aussi des attouchements sur la poitrine d’une amie de sa belle-fille.

Le seul fait qu’il reconnaît, «  sans comprendre ce qui lui est passé par la tête  », c’est d’avoir filmé sa belle-fille dans la salle demain.

«  Il y a une caméra mais c’était d’habitude c’était pour moi et mon épouse  », explique le trentenaire.

«  Ce sont des faits intrinsèquement graves, commente la substitut du procureur.

Un beau-père est censé apporter de l’amour, de la sécurité et de la protection.

Le prévenu était le loup dans la bergerie.

Il reconnaît partiellement des faits parce qu’il y a des témoins, sinon il nie.

Sa belle-fille a dû grandir pendant sept ans avec lui.

Vous êtes face à une jeune fille qui fait passer les intérêts de sa mère et de ses frères et sœurs avant les siens. »

Le parquet requiert dix-huit mois de prison dont douze avec sursis, obligation de soins et de travail et inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

La condamnation est plus sévère : trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis.

Source:  La Voix du Nord

 

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