Velaine-en-Haye | Le grand-père introduit ces doigts dans le sexe de sa petite-fille de 7 ans.

À la barre, un quinquagénaire, cadre supérieur.

Philippe (NDLR : les prénoms ont été modifiés) est accusé d’agression sexuelle sur sa petite-fille de 7 ans.

De retour chez ses parents après 3 jours chez papy et mamy, à Velaine-en-Haye, à Noël, Juliette a assuré que le grand-père lui avait mis « le doigt dans le trou des fesses ».

« Nous sommes anéantis », glisse la belle-fille.

« Mais on est très fier du courage qu’elle a eu, qu’elle se soit débattue. Mon mari, lui, a perdu ses deux parents… ».

Assis derrière son père qui est à la barre, le fils de Philippe ne jette pas un seul coup d’œil devant lui. Effondré.

« C’est abracadabrantesque !

J’espère être lavé de tout soupçon »,

lance Philippe qui ne peut expliquer pourquoi la petite, qu’il aurait disputée alors qu’elle jouait avec le maquillage de mamy, aurait été raconté « ça ».

« Il a transgressé un tabou », note Me Lévi-Cyferman, qui relève une expertise psychiatrique « accablante ».

Le toubib qui examiné Philippe évoque en effet une tendance « à la manipulation, à vouloir assimiler l’autre à la position d’objet », soulève un éventuel « aménagement à caractère pervers de la dynamique pulsionnelle ».

« Cette petite n’a jamais changé de version », note le procureur qui requiert 18 mois ferme.

« Une agression sexuelle dans le milieu familial est toujours quelque chose qu’on ne peut pas reconnaître socialement ».

« La vie de mon client est détruite : son meilleur ami a raconté partout qu’il avait violé sa petite-fille », souligne Me Dupleix.

« La constance d’une accusation n’est pas synonyme de vérité.

Dans ce dossier, nous n’avons que la parole de l’enfant.

Et, en cas de doute, on ne peut pas condamner sauf à considérer que cette parole de l’enfant est parole d’évangile ». Délibéré 18 avril.

Source: L’est Républicain

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