Escautpont | Récidive : Après avoir agressé 3 de ses petites élèves, l’instituteur est à nouveau condamné pour agression sexuelle sur sa fille adoptive !

Mise à jour du 07/09/2017:

Le 30 mars, l’ancien instituteur, reconnu coupable d’agressions sexuelles sur trois anciennes élèves, avait écopé de trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il a comparu à nouveau ce jeudi 31 août.

L’ancien instituteur se présente comme étant en plein travail introspectif.

Il dit vouloir comprendre pourquoi il a agressé trois de ses petites élèves, entre 2002 et 2004, alors qu’il exerçait à Escautpont.

Dans le cadre de ses soins, il a évoqué les douches, qu’il prenait nu avec sa fille alors âgée de 6 ans et ce jour où elle a avancé la main vers son sexe.

«  Je l’ai laissée faire son expérience, avait-il expliqué aux enquêteurs. J’avais ce sourire con d’un papa qui voit son enfant découvrir quelque chose.  »

Les médecins, qui sont dans l’obligation de protéger les éventuelles victimes, lui avaient demandé de dénoncer ce fait.

«  Je suis alors rentré dans une colère !  »

se souvient le prévenu qui s’était alors enfoncé un couteau dans la main, jusqu’à la paume, menaçant de se tuer si cela se savait.

«  Je me suis senti trahi  »,

dit-il encore aujourd’hui.

« On ne se fait pas laver, nu, par un enfant, on ne se fait pas frotter le dos par un enfant. »

La maman, jointe par téléphone par la police, aurait très mal pris cette nouvelle accusation, insultant l’enquêtrice de «  menteuse  », dénonçant «  une mascarade  ».

La douche a bien eu lieu, pourtant, et elles ont continué jusqu’aux 7 ans de la fille adoptive.

La mère n’ayant pas souhaité porter plainte contre son mari, c’est le Département qui, hier, était aux côtés de l’enfant, 13 ans aujourd’hui.

«  On ne se fait pas laver, nu, par un enfant, on ne se fait pas frotter le dos par un enfant  »,

a répété le tribunal au prévenu qui aurait dû «  mettre tout de suite la limite  ».

«  On est face à un déni  »,

a conclu le procureur qui regrette de ne pas avoir entendu

«  un père désolé mais un homme qui cherche des excuses, des justifications  ».

Il a écopé de six mois de prison supplémentaires assortis du sursis avec obligation de soins, l’interdiction totale d’exercer auprès de mineurs et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

Il devra verser 750 euros à sa fille pour dommages et intérêts.

Source : La Voix du Nord

 

Il ne pourra plus jamais exercer une activité en lien avec des mineurs. Ce jeudi après-midi, un instituteur qui exerçait à Escautpont a été condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur trois de ses anciennes élèves.

Il était alors en poste à l’école primaire d’Escautpont lorsque l’affaire a éclaté, voilà un peu plus de deux ans.

Après que l’une de ses anciennes élèves ait fini, bien des années plus tard, par avouer qu’elle avait été victime de plusieurs agressions sexuelles.

Parmi les trois agresseurs qu’elle désigne, courant 2012, à l’occasion d’un placement en foyer, figure son ancien instituteur.

C’était entre 2002 et 2004. Charlotte* avait 8 à 9 ans.

Aux enquêteurs qui ont ensuite été saisis, tout comme aux magistrats qui ont examiné ces faits la semaine dernière, Manon*, son ancienne camarade de classe, décrira des baisers sur la bouche, une main dans la culotte pendant que la classe regarde un film, un instituteur nu à plusieurs reprises…

Quant à Chloé*, elle évoque des caresses subies ou réclamées, ce que l’intéressé a nié à la barre.

Bien qu’il reconnaisse être tombé amoureux de cette dernière.

« En pleine crise de folie, je voulais l’initier à la sexualité, lancera le prévenu qui n’a eu de cesse de mettre les trois victimes mal à l’aise avec ses regards et ses sourires.

Il ne me faudrait pas grand-chose pour retomber amoureux d’elle, d’autant que c’est devenu une très belle femme. »

« Une personnalité particulièrement inquiétante » aux yeux de l’un des avocats des trois jeunes femmes qui s’étaient constitué partie civile.

Tout comme pour le substitut Colomar qui évoquait

« des techniques de prédateur classiques dans la pédophilie ».

Le magistrat avait donc requis une peine de trois ans d’emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans.

Des réquisitions qui ont été suivies par le tribunal.

Obligation de soin et d’indemnisation

Si aucun mandat de dépôt n’a été ordonné, les trois ans d’emprisonnement dont dix-huit mois de sursis et mise à l’épreuve ont été assortis de plusieurs obligations :

L’instituteur, qui comparaîtra à nouveau pour des faits de même nature le 6 avril, devra suivre des soins.

Une interdiction définitive d’exercer une activité avec des mineurs a également été prononcée, ainsi qu’une interdiction d’entrer en contact avec les victimes qu’il devra indemniser, à hauteur de 3 500, 4 000 et 5 500 €.

* Prénoms d’emprunt

Source : La Voix Du Nord

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