Mantes-la-Jolie | Un couple homosexuel écroué pour viol sur mineur

Les deux quadragénaires lui ont imposé des fellations à plusieurs reprises avant de tenter de le violer

Ils auraient profité de ce garçon alors qu’ils l’hébergeaient pour sa scolarité.

Ils reconnaissent les rapports sexuels mais assurent qu’ils étaient consentis. Deux hommes, âgés de 40 et 41 ans, ont été mis en examen, le week-end dernier à Versailles, pour viol et agression sexuelle.

Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir abusé d’un adolescent de 15 ans entre novembre 2017 et le 6 juin dernier à leur domicile de Mantes-la-Jolie. Ils ont été écroués à l’issue de leur passage au palais de justice.

L’affaire commence dans la nuit de vendredi à samedi dernier, lorsqu’un adolescent pousse la porte du commissariat avec son père pour déposer plainte contre un membre de sa famille recomposée.

« Les parents sont séparés, précise une source proche de l’affaire. Et c’est quand il est allé chez son père que le garçon s’est confié à lui. »

Le jeune homme explique qu’il a été hébergé chez le frère de son beau-père à Mantes-la-Jolie, entre novembre 2017 et le début du mois de juin, alors qu’il accomplissait un stage en entreprise dans le département.

Plusieurs fellations imposées

C’est là que cet homme âgé de 41 ans et son compagnon auraient abusé de lui.

« L’ado raconte que les deux quadragénaires lui ont imposé des fellations à plusieurs reprises avant de tenter de le violer et ont pris des photos de lui à son insu pendant qu’il se douchait, précise une source proche de l’affaire. »

« Le garçon ajoute qu’il a tenté de révéler les faits à sa mère, qui lui avait rétorqué qu’il affabulait ».

Le suspect, ayant appris par la famille que des accusations étaient portées contre lui, se présente au commissariat. Son compagnon lui emboîte le pas le lendemain dans les locaux de la brigade protection de la famille chargée de la suite des investigations.

Durant leurs auditions, les deux hommes ont confirmé avoir eu des rapports sexuels avec le jeune homme, mais soutiennent qu’ils étaient consentis.

Source : leparisien

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