Draguignan | Jonathan Malherbe, le beau-père incestueux, écope de 15 ans de prison

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Il violait sa belle-fille handicapée chaque week-end
Reconnu coupable de viol incestueux sur mineur de moins de 15 ans, d’atteintes sexuelles, de corruption de mineur, de fixation d’image pédopornographique et de consultation d’images pédopornographique, Jonathan Malherbe a été condamné ce mardi soir à 15 années de réclusion criminelle.

Un homme de 32 ans a été reconnu coupable de viols incestueux sur sa belle-fille de 11 ans, atteinte de retard mental.

Le prévenu écope d’une lourde condamnation et d’une obligation de soins.

Comme tout au long de son procès commencé lundi 19 septembre devant la cour d’assises du Var, Jonathan Malherbe est resté impassible à l’énoncé du verdict. Seul un tic nerveux, signe que la pression était trop forte, est venu déformer son visage.

Mais impossible de deviner ce qu’il pouvait se tramer derrière la façade bien trop lisse du Dracénois de 32 ans, accusé en autres d’avoir contraint sa belle-fille de 11 ans à lui pratiquer une fellation en 2019.

À l’issue, il devra observer durant 7 ans un suivi sociojudiciaire, comportant une injonction de soins. Une interdiction définitive d’exercer une activité en lien avec des mineurs a également été prononcée.

Comme lors de sa garde à vue en janvier 2020, le jeune homme a reconnu une partie de faits dès l’entame des débats.

“Je reconnais le viol, c’est-à-dire une fellation. Il y a eu des masturbations aussi, jusqu’à éjaculation. Mais pas de pénétration digitale.”

Sa victime n’était autre que la fille de sa compagne, Chloé (le prénom a été changé, ndlr), atteinte d’un retard mental.

Les faits, dont ni l’enfant ni l’accusé n’ont su donner une date de commission exacte, se déroulaient lors des week-ends d’hébergement de Chloé chez sa mère, à Draguignan.

La victime avait fait part de ses sévices à sa grand-mère.

“Ça me faisait lourd dans le cœur et le corps”, a-t-elle précisé par la suite à un psychologue.

Cette dernière a notifié à la cour qu’elle était :

“Incapable de fabuler du fait de sa méconnaissance de la chose sexuelle”. “Chloé présente des traits autistiques et un certain retard mental, détaille son avocate Me Muriel Gestas. Avec Jonathan Malherbe, il y avait un décalage terrible. Il lui imposait sa volonté.”

Mis devant le fait accompli par les gendarmes en charge de l’enquête, notamment après la découverte d’une cinquantaine d’images pédopornographique sur son téléphone portable, l’accusé n’a pour l’instant pas trouvé d’autre explication à son geste qu’une “excitation de l’interdit”.

“Je menais une vie dépravée, je repoussais sans cesse les limites…”

Au point de consulter des vidéos de pratiques sexuelles extrêmes, le matin même de son interpellation et alors qu’il savait qu’une plainte avait été déposée à son encontre…

Malgré les efforts de Me William Galliot en défense, qui a tenté de dresser un portrait “nuancé” du trentenaire, Jonathan Malherbe n’est jamais parvenu à effacer l’image d’un homme qui sexualise tout. Aussi bien ses relations professionnelles que ses SMS avec sa propre mère. Et y compris sa belle-fille, réduite, selon l’avocate générale, “au rang d’objet sexuel”.

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