Dordogne | Un homme condamné à 22 ans de réclusion criminelle pour viols incestueux

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L’homme, âgé de 39 ans, avait déjà été condamné pour le viol d’un mineur à dix ans de prison
Procès pour viols incestueux en Dordogne : l’accusé est condamné à 22 ans de réclusion criminelle. L’homme, âgé de 39 ans, avait déjà été condamné pour le viol d’un mineur à dix ans de prison.

Vendredi 15 septembre, le mécanicien de 39 ans jugé depuis jeudi 14 septembre devant la cour d’assises de la Dordogne pour viols incestueux en récidive légale, agression sexuelle, corruption de mineur et détention d’images pédopornographiques (1) a été reconnu coupable des faits.

Il a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle assortie d’une peine de sûreté aux deux tiers.

Il fera l’objet d’un suivi socio-judicaire pendant vingt ans à sa sortie de prison.

Après un peu moins de trois heures de délibéré, la cour d’assises s’est rangée aux réquisitions de la vice-procureure de la République de Périgueux, Anne-Claire Galois.

Elle avait veillé à apporter les preuves de la culpabilité de l’homme accusé de viols sur sa belle-fille, de corruption sur la petite soeur de celle-ci et d’agression sexuelle sur un ami de la famille, tous mineurs.

Déjà condamné pour le viol d’un mineur en 2010, l’homme s’en est pris à sa belle-fille de 2017 à 2020.

« Les actes sexuels faisaient partie de l’emploi du temps de l’adolescente avant de partir à l’école ou le soir, après les devoirs »,

a exposé Anne-Claire Galois, pointant au passage l’emprise exercée sur la victime par son agresseur.

Chantage

« Il n’a pas frappé ou ligoté sa victime pour la violer, mais il lui a fait du chantage après avoir fouillé son portable.

C’était son silence sur les images pornographiques trouvées dans son téléphone contre des relations sexuelles »,

a démontré Anne-Claire Galois, navrée de constater que l’homme n’avait exprimé aucune culpabilité.

« La culpabilité, c’est sa belle-fille, sa soeur à qui il a demandé de se déshabiller et cet ami de la famille qu’il a agressé sexuellement qui la portent »,

s’est indignée la représentante du ministère public.

Dans sa plaidoirie, l’avocate du beau-père a tenté d’opposer « l’immaturité affective » de son client, qui avait l’impression de trouver un échappatoire à « une vie de couple oppressante ».

(1) Le nom de l’accusé n’est pas publié pour protéger ses victimes mineures au moment des faits.

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