Coulaures | Laxisme : un surveillant de lycée jugé pour agressions sexuelles

Durant sa garde à vue, l’individu, qui travaillait à Chardeuil à l’époque, a reconnu les faits, s’estimant malade.

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Photo : iStock/Cristian Baitg

Un ancien surveillant du lycée professionnel de Chardeuil, situé à Coulaures en Dordogne, a été jugé lundi en son absence par le tribunal correctionnel de Périgueux pour des faits d’agression sexuelle.

Il a été reconnu coupable d’avoir abusé de l’autorité que lui conférait sa fonction sur deux élèves, ainsi que de corruption de mineurs. Une fillette de sept ans et demi a par ailleurs également été victime de lui.

L’homme a été condamné à 24 mois de prison dont 14 avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans, d’une obligation de soins, d’une interdiction d’entrer en contact avec les victimes et d’exercer un métier où il pourrait être en contact avec des mineurs.

Son nom sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Il devra en outre verser 3 000 euros à la plus jeune des victimes pour préjudice moral. Les faits se sont déroulés entre l’automne 2016 et le printemps 2017.

“Un gage sexuel”

Le prévenu, aujourd’hui âgé de 34 ans, était employé par le lycée de Chardeuil comme assistant d’éducation depuis 2004. Dans un premier temps, il avait envoyé des SMS douteux à une élève de 17 ans, rencontrée à l’atelier théâtre qu’il animait. Il l’incitait par texto à envoyer des photos de ses seins et lui proposait des relations sexuelles.

Toujours dans l’établissement, il profitait du mal-être d’une jeune majeure, qui connaissait des problèmes avec l’alcool, pour l’agresser sexuellement.

Sous prétexte qu’elle avait été surprise en train de boire dans l’enceinte, il lui avait infligé « un gage sexuel ».

Dans une salle de permanence, il lui avait fait subir des attouchements sur les seins et le sexe.

Un peu plus tard, au mois de mai à Douchapt, il s’en était pris à la fille de proches.

Devant dormir avec l’enfant, il lui avait touché le sexe durant son sommeil. L’enfant avait dénoncé les faits à ses parents dès le lendemain et une plainte avait été déposée.

Source : SudOuest

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