Clayes-sous-Bois | Enquête en cours pour un animateur de Clayes-sous-Bois

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Pédocriminel En liberté

Un animateur est soupçonné de viol sur un enfant de 3 ans
Un animateur de l’école Paul Langevin, soupçonné de viol sur un garçon de 3 ans, a d’abord été suspendu par « principe de précaution » puis a réintégré l’établissement où il travaille depuis des années, suite à une enquête menée par la mairie le disculpant. Une enquête judiciaire reste en cours.

n petit garçon de trois ans, inscrit à l’école maternelle Paul Langevin aux Clayes-sous-Bois, a déclaré avec ses mots avoir été victime d’un viol par un animateur de l’établissement.

« D’abord suspendu selon un principe de précaution, l’individu a depuis repris ses fonctions à l’école maternelle où il travaille depuis plusieurs années », explique un article du Parisien.

L’article précise que :

« L’enquête interne de la mairie de la commune conclut à de fausses accusations, mais l’enquête judiciaire est toujours en cours ».

La mère de l’enfant, qui est « angoissée » et « stressée », a expliqué avoir peur pour son enfant :

« S’il y en a d’autres dans la même situation, je veux parler. »

L’animateur, qui continue de croiser l’enfant dans l’école :

« Est embauché depuis plusieurs années. Il a d’abord été suspendu, le temps d’une enquête administrative, puis a réintégré son poste en avril ».

L’histoire commence au début du mois de février, quand le jeune garçon fait ses premiers cauchemars la nuit.

« Il se mettait à hurler et il disait qu’il fallait qu’on arrête de mettre les doigts dans les fesses », a expliqué sa mère lors de la déposition au commissariat de Plaisir le 18 février.

Les parents demandent immédiatement à leur fils si tout s’est bien passé à l’école.

« Il nous a dit qu’un monsieur l’emmène aux toilettes pendant que les petits font la sieste, lui ne la fait jamais, explique la mère de famille, bouleversée. Il dit que l’animateur baisse son pantalon et son slip et lui met les doigts dans le c.. et qu’il a mal. Il dit qu’il lui a tiré les cheveux, il répète ça en boucle », précise l’article de nos confrères.

Le jeune garçon change alors de comportement en classe, multipliant les crises et se montrant violent envers ses camarades.

Les parents décident donc d’emmener leur enfant voir un pédiatre et un psychologue. Le pédiatre explique aux parents que le garçon a une inflammation de la zone anale.

Quant au psychologue, il :

« A décrit, a minima, des faits d’attouchements sexuels au sein de son établissement scolaire ».

Le professionnel a également conseillé aux parents d’aller voir la police.

Les parents portent donc plainte contre X et avertissent la mairie de la situation.

« On a appliqué le principe de précaution et lancé une enquête interne administrative qui conclut de façon certaine, à 99 %, que c’était impossible », a expliqué le maire, Philippe Guiguen (DVD), au Parisien.

« Les éléments recueillis prouveraient que l’individu n’a pas pu être en contact avec la victime au moment des faits », relate l’article du Parisien.

Cependant, l’enfant ne donne pas de date précise quant à l’ancienneté des faits.

Après avoir été suspendu momentanément, l’animateur a repris ses fonctions car :

« Rien n’oblige la municipalité à l’écarter des enfants. Il pourrait même se retourner contre son employeur, invoquant la présomption d’innocence » , poursuit Le Parisien.

« Il n’y a pas d’obligation légale de la mairie de suspendre ses agents car le droit du travail s’applique. Après, généralement, la personne est replacée dans un autre service pour éviter qu’elle soit en contact avec les enfants », explique une juriste, contactée par Le Parisien, qui intervient pour une association de soutien aux victimes.

Une situation qui se révèle assez délicate pour le maire de la commune :

« Je dois protéger l’enfant et agir en conscience d’abord vis-à-vis de lui. Mais des accusations à tort peuvent avoir de lourdes conséquences. Je dois aussi protéger la personne supposée incriminée. L’animateur en question est très apprécié de l’ensemble de ses collègues en mairie », conclut le maire.

La famille du petit garçon reste inquiète alors qu’une enquête préliminaire est en cours.

« On le croise tous les matins à l’école, l’inspection académique a refusé notre demande de changement d’école car il y a toujours la présomption d’innocence. […] Mon fils est choqué psychologiquement […] », conclut la mère de l’enfant.

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