Vire | Laxisme pour le pédocriminel reconnu coupable d’attouchement sexuel sur une mineure

non

“On n’a que la parole d’une enfant de 15 ans, aucun témoin”
petite fille prostrée
Le 15 janvier 2022, la victime revenant de chez son père, rencontre le prévenu. Elle le connaît, car elle fréquente régulièrement son établissement. Il lui propose de la raccompagner en voiture.

Lors du procès, chaque partie a témoigné sa version des faits à la barre.

Un homme de 37 ans a comparu jeudi 28 avril, au palais de justice de Caen, pour des faits d’attouchements sur une jeune fille âgée de 15 ans.

Le prévenu, qui est propriétaire d’un restaurant de kebab à Vire, est arrivé libre à l’audience.

La présidente expose les faits.

Le 15 janvier 2022, la victime revenant de chez son père, rencontre le prévenu. Elle le connaît, car elle fréquente régulièrement son établissement. Il lui propose de la raccompagner en voiture.

Avant de la déposer, il se rend sur le parking du restaurant McDonalds pour retrouver des connaissances. Il s’arrête et demande à la jeune fille de lui faire un câlin. Elle refuse.

Il commence alors à toucher ses parties intimes et l’empêche de sortir du véhicule. Il la conduit ensuite chez une amie, où elle est attendue. Lorsqu’elle arrive chez son amie, la jeune fille pleure et raconte ce qui s’est passé.

La mère de la victime, informée par téléphone, décide de porter plainte. Le restaurateur est mis en garde à vue.

À la barre, lors du procès, le prévenu donne également sa version des faits. Il connait bien la jeune fille qui vient souvent dans son restaurant accompagnée de son père ou de son petit ami.

Selon lui, ce 15 janvier, elle lui a demandé de la conduire chez une amie. Avant de l’y déposer, le restaurateur se rend sur le parking du restaurant McDonalds.

C’est à ce moment que la passagère lui raconte qu’elle en a marre, que cela ne va pas avec sa mère et se met à pleurer. Pour la réconforter, il lui touche les cheveux, lui dit que tout va s’arranger. Un geste qu’il dit avoir effectué pour la consoler avant de la déposer chez son amie.

Lors de son intervention, l’avocat général explique combien il est difficile de vérifier les faits.

“On n’a que la parole d’une enfant de 15 ans, aucun témoin”, précise-t-il.

Après délibération des juges, le prévenu est finalement relaxé.

Source(s):