Charente-Maritime | Reconnu coupable d’agressions sexuelles sur plusieurs mineurs, le pédocriminel ne se présente pas à l’audience et écope de sursis !

8 mois avec sursis pour avoir sexuellement agressé ses jeunes apprentis

Illustration – © cc search

Absent à son audience, le pédocriminel trentenaire posait la main sur le sexe et les fesses de ses apprentis mineurs, et leur lançait également des insultes à caractère sexuel.

Le 30 juillet dernier, le tribunal judiciaire de La Rochelle a condamné un homme d’une trentaine d’années à huit mois de prison avec sursis.

Cet employé d’une boulangerie-pâtisserie était jugé pour des atteintes et agressions sexuelles sur plusieurs apprentis mineurs.

Le dossier a été jugé le jeudi 30 juillet dernier par le tribunal judiciaire de La Rochelle (Charente-Maritime).

Le prévenu, un homme d’une trentaine d’années absent à l’audience, était accusé d’atteintes et d’agressions sexuelles sur des mineurs de plus de 15 ans.

L’une des victimes, aujourd’hui âgée de 19 ans, a raconté ce qu’elle a vécu de septembre 2018 à mai 2019 alors que cet adolescent était en apprentissage dans une boulangerie-pâtisserie.

L’employé en cause posait la main sur le sexe et les fesses de ses apprentis.

Le jeune homme a ajouté :

“Il nous lançait également des insultes à caractère sexuel. Il nous mettait même des coups avec des accessoires de pâtisserie”.

Aux enquêteurs, le suspect avait indiqué qu’il ne faisait que s’amuser :

“Je leur montrais le métier de pâtissier. C’étaient des jeux que j’avais mis en place. Je sais c’est stupide mais je rigolais. Avant je n’avais jamais eu de problème avec les autres apprentis”.

La victime s’étant exprimée lors de l’audience a fait savoir qu’elle n’était actuellement plus motivée pour travailler dans le milieu.

“Avec le temps ça passera”, estime le jeune homme dont l’avocat considère qu’il a “perdu une année de scolarité”.

Le ministère public a déploré que le prévenu ne se soit pas présenté devant le tribunal :

“Il aurait pu donner sa version. Car les faits ne sont pas anodins. Ils sont même graves. Il faut que ça cesse”.

Prévenu qui a depuis été licencié.

Ont été requis à son encontre quatre mois de prison, une peine assortie d’un sursis probatoire, d’une obligation de soins et d’une interdiction d’exercer une profession en contact avec des jeunes.

Au final, le trentenaire a écopé de huit mois d’emprisonnement avec sursis, d’une obligation de soins et de 5 ans d’interdiction d’exercer une activité professionnelle liée à des jeunes.

Son nom a de même été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais).

 

Source : 24matins.fr

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