Bégard | Pédocriminel en liberté ! Un viol incestueux sur sa petite fille de 8ans qui n’est sanctionné que par une peine de prison avec sursis

Ivre, il a violé sa fille de 8 ans et ne va pas en prison

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Ivre, un homme de 46 ans de Bégard avait “par méprise” violé une de ses filles, âgée de 8 ans au moment des faits. Un viol incestueux qui a été sanctionnés par 4 ans de prison avec sursis. L’examen médical pratiqué sur la jeune fille en 2018, au moment de la dénonciation des faits, confirmera la défloraison de la victime.

Le 3 décembre se déroule à Saint-Brieuc un énième procès d’agressions sexuelles incestueuses sur une fillette âgée de 8 ans à l’époque des faits. Le prévenu, un homme de 46 ans habitant la région de Bégard, reconnaît les faits.

C’est à partir d’un signalement du principal de son collège que les enquêteurs vont commencer leurs investigations.

La fillette s’était confiée à son professeur, ne pouvant plus garder ce lourd secret. Elle éclate en sanglots et commence son récit, explique les attouchements qu’elle a subis par son père, 6 ans plus tôt, sans jamais dévoiler les sévices dont elle a été victime.

L’examen médical pratiqué en 2018 au moment de la dénonciation des faits confirmera la défloraison de la jeune victime, les séquelles sont caractérisées et anciens.

« Il m’a enlevé mon pyjama, m’a caressée partout, je lui ai mis des gifles parce qu’il s’était mis sur moi, j’étais en train de pleurer, et un moment, il s’est arrêté et m’a demandé pardon, et de ne rien dire à maman ».

Aux enquêteurs elle confiera avoir voulu en parler à sa mère, sans trouver les bons mots. Sans trouver l’écho suffisant pour lui avouer les détails. La mère s’effondre en larmes car elle n’a pas compris sur le moment la gravité des faits :

« On ne peut pas admettre certaines choses venant de la part du père de ses propres enfants, je n’ai pas apporté l’attention qu’elle aurait souhaitée ».

Cet homme est un alcoolique, très souvent ivre, c’est d’ailleurs le motif du divorce quelques années plus tard. Il est papa de deux filles. Un soir, la cadette est malade et la mère décide de la garder au lit avec elle. C’est donc naturellement que la seconde fillette ira dormir avec son père. Ce sont les pleurs de la fillette qui lui ont fait reprendre ses esprits, d’après des récits recueillis par Ouest-France.

Mais ce père est fortement alcoolisé, il s’explique à la barre :

« Je me suis trompé, je croyais que c’était ma femme qui était au lit avec moi, j’étais dans un rêve érotique, et ce sont les pleurs de ma fille qui m’ont réveillé ».

Aujourd’hui, il ne voit que très rarement ses filles, la plus jeune veut bien le voir mais pas toute seule, elle dit avoir peur de lui.

« Je ne conteste pas les faits, si ma fille m’accuse de tous ces actes horribles, alors c’est vrai et j’ai vraiment honte de moi. Je dois vraiment être un grand malade, je ne me souviens vraiment de rien ».

Pour le procureur, c’est un paradoxe, d’un côté des actes passibles d’une cour d’assises, et de l’autre un homme qui explique un rêve, une méprise, une erreur. Des actes graves qu’on ne peut que sanctionner, même si, sans excuser, on peut porter un crédit à sa version des faits.

Il demande, au vu des circonstances et des explications du prévenu sur la méprise, une peine de 5 ans de prison dont 4 avec sursis, une obligation de soins.

Le tribunal optera pour 4 ans de prison assortis entièrement du sursis, une obligation de soins, une obligation de rembourser le préjudice matériel de 1 000 euros pour contribuer au suivi psychologique de sa fille, et enfin, une inscription au fichier des délinquants sexuels.

 

Source : actu.fr, actu17

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