Bagnères-de-Bigorre | Un pédocriminel suspecté de viols a été arrêté

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Il est suspecté d’avoir violé deux enfants de 12 et 11 ans
Il est suspecté de viols répétés sur une petite fille de 12 ans et un garçon de 11 ans, d’agressions sexuelles sur mineurs, corruption de mineurs et détentions d’images à caractère pédopornographiques.

Actualisation du 20/12/2021 :

L’homme a été mis en examen pour viols sur mineurs de quinze ans, et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Pau à l’issue de sa garde à vue, apprend-on ce lundi.

Source : La Dépêche

L’article du 19/12/2021 :

L’homme est actuellement entendu dans les locauc de la gendarmerie de Bagnères

Un homme de 40 ans qui réside dans le secteur de Bagnères-de-Bigorre, suspecté d’avoir violé deux enfants de 12 et 11 ans, a été placé en garde à vue, jeudi 16 décembre au matin, par les gendarmes de la compagnie de Bagnères-de-Bigorre.

L’affaire fait froid dans le dos.

Le procureur de la République des Hautes-Pyrénées, Pierre Aurignac, indique qu’un homme de quarante ans a été arrêté, jeudi 16 décembre au matin, par les gendarmes de la compagnie de Bagnères-de-Bigorre, avec l’appui de la brigade des recherches, puis placé en garde à vue.

Il est suspecté de viols répétés sur une petite fille de 12 ans et un garçon de 11 ans, d’agressions sexuelles sur mineurs, corruption de mineurs et détentions d’images à caractère pédopornographiques.

Le procureur s’inquiète :

« Pour l’heure, nous avons identifié deux victimes. Malheureusement, nous craignons qu’il puisse y en avoir d’autres ».

Et de préciser que le parquet se dirige vers l’ouverture d’une information judiciaire, confiée au pôle criminel d’instruction de Pau.

Les investigations à venir vont se concentrer sur l’analyse du matériel informatique du suspect saisi par les enquêteurs, afin de déterminer si d’autres enfants apparaissent sur les clichés qu’il a archivés sur son ordinateur. Car l’homme aurait repéré ses « proies » sur les réseaux sociaux.

Le procureur relate :

« Il se faisait passer pour un jeune de 15 ans ».

« Il échangeait avec les enfants, un peu comme un grand frère ou ami le ferait. Une certaine emprise se mettait en place, puis il fixait un rendez-vous auquel il se rendait avec son véhicule. »

L’homme aurait ensuite emmené les enfants dans des lieux reculés pour commettre l’indicible.

« On peut se demander pourquoi les enfants n’ont pas refusé de monter avec lui quand ils se sont aperçus qu’il n’avait pas l’âge qu’il prétendait avoir. Mais, telle est la complexité d’une telle emprise déjà installée. Il est ce qu’on appelle un prédateur sexuel. »

Et pour mettre les enfants en confiance, il leur offrait des cadeaux plutôt spéciaux. Des offrandes qui ont fini par le confondre.

C’est dans le milieu scolaire que tout commence. La petite fille de 12 ans est aperçue par les enseignants avec une vapoteuse dans l’enceinte de l’établissement. Ses parents sont alors informés et questionnent leur fille de la provenance de cet objet. L’enfant finit par se confier… La gendarmerie est alertée.

Le procureur, qui tient à sensibiliser les parents sur l’usage des réseaux sociaux par leurs enfants, précise :

« Au petit garçon, il a donné une somme d’argent ».

« Souvent, en dialoguant et en s’intéressant à ce que consultent nos enfants sur internet, on peut comprendre que quelque chose ne va pas. Il n’est pas question de les “fliquer”, mais d’être vigilants. »

Le suspect pourrait être rapidement présenté à un juge d’instruction. Si les faits pour lesquels il est entendu sont avérés, il risquejusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

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