Auxerre | Un homme viol sa propre fille et son amie

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Viol incestueux sur mineur aux assises de l’Yonne : l’accusé condamné à 12 ans de réclusion criminel
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Le quadragénaire, jugé depuis jeudi 19 mai 2022 par la cour d’assises de l’Yonne pour viol incestueux sur mineur de 15 ans, a été condamné, ce vendredi 20 mai, à 12 années de réclusion criminelle. Après plusieurs années de contrôle judiciaire, il retourne donc en prison.

Il a déjà effectué un an et demi de détention provisoire au début de l’instruction.

La cour d’assises de l’Yonne a rendu son verdict, ce vendredi 20 mai 2022, dans le procès d’un Sénonais de 48 ans, jugé depuis jeudi 19 mai pour viol incestueux sur mineur de 15 ans et une agression sexuelle sur une autre mineure de 15 ans, en septembre 2018, dans le Sénonais.

“Vous êtes condamné à 12 ans de réclusion criminelle”

a annoncé Danièle Dionisi, la présidente de la cour d’assises vers 20 h 50, après 5 h 30 de délibéré. Le quadragénaire devra également s’astreindre à un suivi socio-judiciaire de 5 ans à sa sortie de prison avec obligation de soins, de travail, de payer les sommes dues au trésor public, interdiction de contact avec les victimes, interdiction de porter une arme et inscription au fichier des délinquants sexuels. Il encourt 3 années supplémentaires en cas de non-respect de ces obligations.

L’accusé a nié jusqu’au bout

Depuis le début de l’instruction et tout au long du procès, l’accusé avait nié en bloc les accusations portées contre lui. Et dans la matinée, encore, malgré le témoignage poignant, en visioconférence, de sa fille.

Peu avant la rentrée scolaire 2013-2014, une amie de sa fille était venue au domicile familial, passer quelques jours à la fin du mois d’août. En l’absence de la mère, hospitalisée, les deux pré-adolescentes avaient passé plusieurs nuits, dans le lit du père, qui les avaient contraintes à dormir avec lui.

C’est là qu’il avait commis l’agression sexuelle, sur l’amie de sa fille. Puis, dans la première quinzaine de septembre, jusqu’à son placement en garde à vue et le placement en foyer de sa fille, à compter du 16 septembre, il avait abusé d’elle a plusieurs reprises, en lui imposant des pénétrations vaginales.

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