Isigny-sur-Mer | Pédocriminel en liberté ! Le procureur Jean-Pierre Triaulaire ne requiert que du sursis pour inceste !!!
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 19/06/2020
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Un homme originaire d’Isigny-sur-Mer (Cavados) a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement sa fille en 2008 et 2009, alors âgée de 7 à 8 ans.
A Isigny-sur-Mer (Calvados), à deux reprises (entre 2008 et 2009) Maëva* une petite fille âgée alors de 7 à 8 ans va être victime d’agressions sexuelles de la part de son père. Ce n’est que des années plus tard qu’une plainte sera portée par la mère de la jeune victime. C’est ce qui a amené Martial* (51 ans) a être jugé en correctionnelle pour agressions sexuelles incestueuses.
Gestes incestueux
Lorsque la femme de Martial le quitte, elle lui laisse la charge de plusieurs de leurs enfants, dont Maëva. Par deux fois, alors que sa petite fille est âgée de 7 et 8 ans l’homme va avoir sur elle des gestes incestueux. La première fois dans la salle à manger, où il lui caresse la poitrine et les parties intimes sous son slip. La deuxième fois, cela se produira dans la chambre. Ce seront des caresses sans pénétration. Elle lui en parlera après, sans qu’il ne conteste, prétextant être mal dans sa tête. Les choses en resteront là et, durant 9 ans, ils vont vivre côte à côte avec ce secret. Secret qui ronge Maëva.
Elle finira enfin par se confier à son infirmière scolaire, puis à sa mère. A la barre, l’homme demande pardon, conscient de la gravité de ses actes
« Ce sont des choses qui ne devraient pas exister. Je buvais quotidiennement à l’époque, sans être vraiment ivre. »
« Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Pourquoi ça ? »
Présente à l’audience, aujourd’hui âgée de 18 ans, la jeune fille attend de cette comparution des réponses
« Pourquoi moi, pourquoi lui, pourquoi ça ? ».
Elle dit aller mal, être dépressive jusqu’à avoir voulu en finir.
« Est-ce que ça va durer toute ma vie ? J’ai le sentiment que ça m’a détruite, je fais des cauchemars où il me viole ».
A ces questions le père ne peut apporter aucune réponse.
L’avocate de la partie civile pointe la détresse de la jeune fille qui a vécu toute son enfance avec ce secret. Le procureur Jean-Pierre Triaulaire tente d’apaiser la victime
« Ce sont des gestes inqualifiables mais il faut que la victime puisse sortir de ce tribunal pour aller de l’avant, se construire ».
Il requiert 2 ans de prison avec sursis. L’avocate de la défense évoque toutes ces affaires incestueuses où il y a déni. « Il est allé de lui-même au centre médicosocial d’Isigny-sur-Mer, conscient qu’il avait dérapé, cela ne s’est d’ailleurs jamais reproduit ».
Martial écope de 12 mois de prison avec sursis et devra verser à sa fille 500 euros de préjudice moral. Il se voit inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
* prénoms d’emprunt.
Source : actu.fr
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