Belgique – Tentative d’Enlèvements | Vivian Cocu condamné à 15 ans de prison
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 29/06/2019
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Le tribunal correctionnel de Neufchâteau a condamné Vivian Cocu à une peine de 15 ans de prison et une mise à disposition du tribunal d’application des peines.
Ce quinquagénaire originaire de Daverdisse a été jugé coupable de deux tentatives d’enlèvement à Bertrix et Han-sur-Lesse ainsi que de viol et attentat à la pudeur sur son ex belle-fille, alors mineure au moment des faits.
En mai dernier, Vivian Cocu avait refusé de se présenter et de se défendre devant le tribunal, mais il a tout récemment introduit une requête par le biais de son avocat pour la réouverture des débats.
Requête refusée ce mercredi par le tribunal qui le condamne donc à 15 ans de prison.
Vivian Cocu prévoit d’interjeter appel.
Source : RTBF
Le tribunal correctionnel de Neufchâteau a condamné mercredi, par défaut, l’auteur de tentatives d’enlèvement d’adolescentes à Han-sur-Lesse et Bertrix, commises en février 2018, à 15 ans de prison.
Le prévenu, Vivian C., est aussi reconnu coupable de viol et d’attentat à la pudeur sur son ancienne belle-fille, à savoir la fille de son ex-compagne.
Ces faits remontent à plusieurs années alors que la victime était enfant puis adolescente.
La condamnation est assortie d’une mise à disposition du tribunal d’application des peines pour une durée de 15 ans.
Le prévenu, qui est âgé aujourd’hui de 51 ans, avait été interpellé le 8 mars 2018. Il vivait à l’époque à Haut-Fays (Daverdisse) où il n’avait quasi pas de contact avec le voisinage.
Le 28 février 2018, alors qu’il se trouvait dans son véhicule, il avait accosté une adolescente sur le chemin de l’école à Bertrix et tenté de l’encercler avec son bras pour la forcer à monter. La jeune fille avait pu crier et s’enfuir.
Tentative d’enlèvement
Une plainte avait été déposée à la police et son portrait-robot avait été dressé grâce aux indications de la victime. Des similitudes avaient été observées avec une tentative d’enlèvement sur une autre adolescente, quelques jours plus tôt, le 22 février 2018 à Han-sur-Lesse.
Après son interpellation, le quinquagénaire avait reconnu les faits mais disait ne pas pouvoir les expliquer et contestait toute forme de violence.
Attouchements et viol
Un autre dossier le concernant a aussi été mis à l’instruction à Charleville-Mézières, en France, pour un enlèvement suivi d’attouchements et de viol sur une troisième adolescente dans les Ardennes françaises en décembre 2017.
Le quinquagénaire n’a jamais été condamné pour fait de mœurs, mais une information judiciaire avait été ouverte en 2012 par le parquet de Dinant pour de possibles gestes déplacés envers une jeune fille. Le dossier avait été classé sans suite.
Abus sexuels
L’ancienne belle-fille du prévenu, apprenant que l’intéressé avait été interpellé pour les tentatives d’enlèvement, a cependant révélé avoir été victime d’abus sexuels des années auparavant, lorsqu’elle était encore mineure.
Ni elle ni sa mère n’avaient plus de contact avec le quinquagénaire.
Pas de réouverture des débats
Le mois dernier, le prévenu a refusé d’être extrait de prison pour comparaître devant le tribunal. Il n’était plus représenté par des avocats. Mais alors que le dossier était pris en délibéré, il a refait appel à des conseils en expliquant être désormais prêt à parler.
Sa défense a dès lors sollicité une réouverture des débats.
Cette demande a été rejetée par le tribunal, estimant que le prévenu avait eu l’occasion de comparaître mais qu’il avait refusé. Le tribunal a aussi justifié ce rejet par le fait qu’il ne voyait pas ce que le prévenu pouvait apporter de neuf pour l’éclairer.
Malgré son extraction de prison pour entendre la décision du tribunal, mercredi, le jugement reste considéré par défaut puisque le prévenu a refusé de comparaître plus tôt dans la procédure.
Source : 7 sur 7
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