Auch | Un oncle condamné pour agression sexuelle incestueuse sur sa nièce de plus de 15 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 20/05/2019
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12 mois de prison dont 10 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, pour « agression sexuelle incestueuse sur une mineure de plus de 15 ans ». L’oncle aurait expliqué aux gendarmes ses « gestes » sur sa nièce par le fait que depuis son divorce, il n’avait plus de vie sexuelle satisfaisante.
Franck n’est pas à l’audience pour prendre connaissance de sa condamnation : 12 mois de prison dont 10 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, 2 000 € de dommages et intérêts, 1 000 € d’amende.
Son absence injustifiée à l’audience où il n’est pas représenté par un avocat, est vivement dénoncée par Me. Marie Gomes, pour la partie civile et par le représentant du parquet qui a requis une peine de l’ordre de celle prononcée par le tribunal.
L’avocate auscitaine porte la voix de la nièce de Franck dont il a abusé. Notamment en se douchant tout nu devant elle invitée à lui frotter le dos mais aussi et surtout en lui caressant des parties du corps ne prêtant pas à ambiguïté. Des caresses qui ne prêtent pas à ambiguïté
Ces faits qu’il a d’abord reconnus lui valent ces poursuites « pour agression sexuelle incestueuse sur une mineure de plus de 15 ans ». Accompagnée par ses parents, séparés mais qui se retrouvent pour accompagner leur enfant dans l’épreuve, la jeune fille a donc été privée « de l’aveu à l’audience » dont a parlé l’avocat général.
Franck « n’assume pas », déplore aussi Me. Gomes qui aurait bien aimé le mettre sur le gril. Car si dans un premier temps le « tonton » qui était parti se «changer les idées à Monaco» avant de se rendre chez les gendarmes, a reconnu les faits, plus tard, lors de l’expertise psychiatrique, « il s’est présenté en victime de sa nièce » en parlant de « ses attentes ».
À l’audience aurait-il renouvelé ses dires et si oui, la jeune fille qui ne s’est pas exprimée hier lui aurait-elle publiquement réglé son compte ? Son avocate n’en démord pas : pour se reconstruire, la jeune femme avait besoin de la présence à la barre de l’oncle pour l’entendre s’expliquer, répondre à la cour et pour le voir encore au moment de l’énoncé de la peine.
Cet oncle en qui la victime avait toute confiance, en qui elle voyait un « second » père, avait été poursuivi quelques mois avant les faits pour violences conjugales. Et devant les gendarmes il aurait expliqué ses « gestes » sur sa nièce par le fait que depuis son divorce, il n’avait plus de vie sexuelle satisfaisante.
Présentée comme fragile au plan psychologique avec des « séquences dépressives » ce que ne pouvait ignorer son oncle paternel, la jeune femme a donc bien été reconnue victime par la justice.
Mais en adoptant la stratégie de « Courage fuyons ! » fustigée Me. Marie Gomez, son oncle qui l’a gravement atteint, l’a « lâchement » privée de « l’aveu à l’audience » tellement important pour beaucoup de victimes.
B.D.
Source : ladepeche.fr
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