Canada | Elle utilisait son garçon de 3 ans comme jouet sexuel
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 20/07/2017
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Une mère incestueuse qui a utilisé son garçon de 3 ans comme jouet sexuel en compagnie de son nouveau conjoint a écopé de huit ans de pénitencier mardi.
«Le fait d’abuser un enfant est une chose et le fait d’offrir son enfant pour qu’il se fasse abuser en est une autre», a insisté la juge Myriam Lachance en condamnant la mère incestueuse de 42 ans.
La dame, qu’on ne peut nommer afin de protéger l’identité de son fils, a écouté la magistrate lire sa décision sans broncher, mardi au palais de justice de Montréal.
Son ami de cœur – qui n’est pas le père de l’enfant – devra quant à lui passer neuf ans derrière les barreaux.
En couple
Les deux agresseurs ont été en couple pendant un an et demi, en 2013 et 2014. Ils s’étaient rencontrés «sur un site internet consacré à la recherche de partenaires sexuels», a précisé la juge. Leur sexualité était pour le moins débridée, au point où ils ont décidé d’intégrer le garçonnet de 3 ans de la dame à leurs ébats.
À sept reprises, l’enfant a participé à des attouchements sexuels auxquels sa mère et son conjoint se livraient. Les gestes ont été filmés avec les cellulaires du couple.
On y voit, entre autres, le garçon tenir le cou de sa mère alors qu’elle fait une fellation à son ami de cœur. L’enfant a aussi masturbé l’homme ou aidé sa mère à le faire. Une vidéo montre également le bambin en couche en train de recevoir une fellation de sa mère.
«Quand, de surcroît, on utilise l’enfant pour produire du matériel pornographique permettant ainsi d’immortaliser l’agression, on atteint un niveau de criminalité accentué», a souligné la magistrate mardi.
Les deux amoureux ont plaidé coupables en janvier dernier à des chefs d’agression sexuelle sur un mineur en compagnie d’une autre personne et de possession et de production de pornographie juvénile.
Pour la mère, une accusation d’avoir amené son enfant à commettre des actes sexuels interdits avec un tiers a aussi été ajoutée. Quant à son conjoint, il a également reconnu avoir possédé de la pornographie juvénile en vue de la distribuer.
615 images
«C’est par de tels gestes que les réseaux de pédophiles se nourrissent et prolifèrent», a déploré la juge Lachance.
Ce sont d’ailleurs 615 images de pornographie juvénile qui avaient mis la puce à l’oreille des autorités, au tout début de l’enquête. L’homme avait été dénoncé par Microsoft, en janvier 2013, après en avoir téléchargé.
En poursuivant son enquête, la police de Montréal a trouvé les vidéos impliquant l’enfant et a été en mesure de l’identifier un peu plus tard. C’est à ce moment que la mère a été arrêtée.
La dame n’a plus de contacts avec son fils depuis son arrestation en septembre 2015. C’est le père biologique de l’enfant qui en a la garde.
«Cet enfant portera les traces de ces agressions pour le reste de sa vie suite à la trahison de la personne de qui il aurait dû recevoir une protection inconditionnelle», a noté la juge.
Source : tvanouvelles.ca
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