Tunisie | Les 41 victimes d’un pédophile français ont été identifiées
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 16/07/2016
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Les 41 victimes tunisiennes d’un pédophile français récemment condamné dans l’Hexagone ont toutes été identifiées, a affirmé mercredi le porte-parole du tribunal de Sousse (centre), Mohamed Raouf Elyousfi.
Ce dernier juge «probable» l’émission d’une nouvelle commission rogatoire internationale par la Tunisie, afin de procéder à un nouvel interrogatoire de Thierry Darantière, 52 ans, en France.
Condamné à 16 ans de réclusion en France
Le pédophile, ancien directeur d’une maison de retraite catholique, a été condamné le mois dernier à 16 ans de réclusion criminelle par une cour d’assises française pour des agressions sexuelles sur au moins 66 mineurs dont 41 Tunisiens. Les avocats de Thierry Darantière ont annoncé qu’ils ne feront pas appel de la condamnation prononcée le 22 juin.
Un complice tunisien présumé
Depuis l’ouverture d’une enquête, fin juin, en Tunisie, «les 41 enfants ont été identifiés», et 18 ont déjà «été auditionnés», toujours selon Mohamed Raouf Elyousfi. Interpellé puis entendu par les enquêteurs, un complice présumé du Français a été remis en liberté provisoire, d’après la même source. Ce Tunisien, dont l’identité n’a pas été divulguée, a lui-même été agressé sexuellement par Thierry Darantière.
Repéré par le FBI sur internet en 2011, Thierry Darantière avait reconnu les faits devant la justice française, sans pouvoir évaluer le nombre de ses victimes. Dans les disques durs saisis chez lui, les enquêteurs ont retrouvé des milliers de photographies et des centaines de vidéos le mettant en scène avec des mineurs lors de voyages en Tunisie, en Egypte et au Sri Lanka, où il s’était rendu à de nombreuses reprises pour le compte d’associations humanitaires.
Ancien propriétaire d’un restaurant à Sousse
Selon l’acte d’accusation français, une commission rogatoire internationale avait été émise par la France en 2014 à l’attention de la Tunisie, mais l’absence de retour avant la clôture de l’information n’avait pas permis l’identification des victimes dans ce pays, contrairement au Sri Lanka.
C’est maintenant chose faite et le Français, un temps propriétaire d’un petit restaurant à Sousse, pourrait être passible d’autres poursuites si de nouvelles victimes étaient identifiées par les enquêteurs tunisiens.
Source : http://www.leparisien.fr/
Autre source concernant cette affaire : http://www.tunisienumerique.com/
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