Nantes | Un pédocriminel récidiviste à nouveau arrêté pour corruption de mineurs

non

Il utilise Instagram pour avoir des rapports sexuels avec une adolescente, un pédocriminel arrêté
L’homme est décrit comme “très inquiétant” par une source proche du dossier. Présenté ce vendredi à un juge, ce multirécidiviste est soupçonné d’avoir utilisé Instagram pour tenter d’avoir des rapports sexuels avec une adolescente de 13 ans. Il a été placé en détention provisoire.

L’affaire fait froid dans le dos. Un homme de 30 ans a été arrêté à Nantes ce jeudi, avant d’être présenté à un juge 24 heures plus tard. Il est soupçonné de “corruption de mineur”.

Sur le réseau social Instagram, cet homme décrit comme “très inquiétant, effrayant” par une source proche du dossier était entré en contact avec une préadolescente de 13 ans. En messagerie privé, il lui envoyait des photos de lui nu, demandait à sa victime d’en faire autant et lui avait même proposé d’avoir des rapports sexuels.

Il serait entré en contact avec plusieurs mineures

Si cet homme, déjà condamné à 3 reprises pour violence sur mineur, corruption de mineur, atteinte sexuelle sur mineur et contraint à un suivi socio-judiciaire pendant 4 ans, a été arrêté, c’est grâce à la vigilance de la mère de la victime. En fouillant dans son téléphone, elle découvre les échanges, contacte immédiatement la police et dépose plainte.

Les enquêteurs commencent alors leur travail et ne mettent ensuite pas longtemps à retrouver l’auteur présumé des faits. Grâce à l’adresse IP, emprunte numérique d’un ordinateur ou d’un téléphone, les policiers interpellent le trentenaire.

Lors de son interrogatoire, il a également avoué avoir contacté d’autres mineures mais soutient s’être toujours présenté comme un homme majeur lorsqu’il engageait les discussions. Les historiques de conversations devraient permettre aux enquêteurs d’y voir plus clair.

Placé en détention provisoire

Ce vendredi soir, le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire. Ayant demandé un délai, il sera présenté dans les quatre jours au juge des libertés et de la détention.

Source(s):