Zuydcoote | Pas de prison pour celui qui a agressé sexuellement sa belle-fille pendant 5ans

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Pédocriminel En liberté

Laxisme judiciaire pour le pédocriminel qui a brisé la vie de sa petite victime
Le 4 janvier dernier, un Zuydcootois devait répondre d’attouchements répétés sur la belle-fille. Le tribunal l’a condamné à deux ans de prison avec sursis ce 18 janvier.

Élise (*) n’avait que 11 ans quand elle a subi sa première agression sexuelle de la part de son beau-père.

C’était en 2006. Le prévenu lui avait prodigué des caresses sur la poitrine parce qu’elle était fière de porter son soutien-gorge.

Puis les agressions sexuelles ont continué jusqu’à ses 16 ans de la part de cet homme dont elle avait peur.

Ce n’est qu’en 2012 que les faits ont été révélés. À la barre du tribunal, Dominique V., avait nié les accusations, sans convaincre.

« La seule ligne de défense du mis en cause est de tenter de décrédibiliser sa belle-fille », avait souligné le parquet.

Le Zuydcootois n’avait reconnu que des massages qu’elle était obligée de lui prodiguer quand il revenait du sport.

« J’avais peur de cet homme. Il me punissait régulièrement. Il gérait toutes mes activités. Je finissais par céder. Salir mon corps l’excitait », avait relaté la victime.

En rendant leur délibéré, les juges sont allés plus loin que les réquisitions du ministère public lors de l’audience du 4 janvier. Pour ces faits à caractère incestueux, une peine d’emprisonnement de 15 mois de prison avec sursis avait été réclamée contre celui qui vit à Marseille depuis 2018.

Le tribunal l’a condamné à deux ans de prison avec sursis probatoire. Il a une interdiction de contact avec sa belle-fille qu’il devra indemniser à hauteur de 6 000 € pour son préjudice moral. Il lui est également interdit d’exercer une profession en contact avec des mineurs, pendant 10 ans.

(*) Le prénom de la victime a été modifié.

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