Violences sur enfants | Comment prévenir les maltraitances ?

Un nouveau drame s’est produit ce week end à Saint-Louis. Un enfant âgé de 22 mois est entre la vie et la mort. Le ti-père de l’enfant a été mis en examen pour tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans et la mère pour violences habituelles. Les professionnels rappelent l’importance de parler pour stopper la violence. Le signalement est une procédure qui permet de signaler une situation d’un enfant en danger ou risquant de l’être.

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Plusieurs cas de violences sur enfants ont été signalés ces dernières semaines. Une situation inquiétante avec des victimes jeunes et vulnérables.

Samedi 3 décembre, une femme a été interpellée pour des violences commises sur sa propre fille. Les policiers de Saint-Denis sont intervenus samedi à la mi-journée dans le quartier du Moufia pour porter secours à une fillette de 4 ans.

La fillette a été frappée à plusieurs reprises par sa mère complètement ivre. La mère de famille, interpellée ivre, a été placée en garde à vue dès samedi après-midi.

Autre affaire dramatique : un bébé maltraité à Saint-Louis. La mère et le ti-père ont été mise en examen et placés en détention provisoire ce week-end.

Le ti-père de l’enfant a été mis en examen pour tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans et la mère pour violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans samedi soir par le parquet de Saint-Pierre.

Le couple est poursuivi pour des faits commis sur un enfant de 22 mois, retrouvé inconscient et qui se trouve toujours entre la vie et la mort.

De la claque jusqu’au coups répétés : il n’y a pas de petite violence

“Une claque : c’est une indignation, c’est une humiliation, ça fait mal au corps et à l’âme… Et ce n’est pas avec une claque que l’on peut résoudre les problèmes”.

Récemment, les procès de deux couples ayant torturé leur enfant ont défrayé la chronique. A La Réunion : le ti-père du petit Grégory (3 ans) a été condamné à une peine de 10 ans de réclusion criminelle pour viol aggravé.

En métropole, le 26 novembre dernier : Tony – âgé de 3 ans – est décédé suite à des coups répétés du beau-père.

Dans les deux cas : des témoins auraient pu dénoncé ces cas d’enfants maltraités.

“Si on sait qu’un enfant est maltraité, on peut appeler le 15. Et si on suspecte qu’il est maltraité, on appelle le 119. Mais il ne faut pas se taire, c’est important : c’est un devoir de citoyen, sinon c’est la non-assistance à personne en danger”.

Le signalement est une procédure qui permet de signaler une situation d’un enfant en danger ou risquant de l’être. Signaler n’est pas dénoncer mais cela peut sauver des vies.

Source : http://www.linfo.re