Villefranche | 20.000 images de pornographie infantile lui valent huit mois ferme

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Entre janvier 2013 et mars 2014, un quadragénaire de Villefranche a collecté et diffusé des images et vidéos à caractère pédopornographique.

Il a été condamné, ce jeudi 9 novembre 2017, à 18 mois de prison, dont 10 mois de sursis avec mise à l’épreuve de trois ans.

Les faits

Courant 2013, un opérateur de messagerie américain signale au FBI la circulation d’images de pornographie infantile en provenance de France.

L’enquête permet de remonter jusqu’à l’adresse d’un habitant de Villefranche.

L’homme est placé en garde à vue, des ordinateurs, téléphones portables et clés usb sont saisis.

Du matériel expertisé, il ressort que le quadragénaire détenait et faisait circuler via les réseaux sociaux et sa messagerie, 20.066 images et 1.901 vidéos à caractère pédopornographique, mettant en scène des enfants à partir de 6 ans.

Qu’il avait ouvert un compte facebook sous une fausse identité, se faisant passer pour une adolescente. L’homme, qui reconnaît l’ensemble des faits, agissait de même sur son lieu de travail. Il a été licencié pour faute après que son employeur ait trouvé des images stockées sur son ordinateur professionnel.

Les réquisitions

“Je crains une récidive, expose Laura Heurtebise, substitute du procureur de la République de Sens.

Il y a un risque de passage à l’acte, les soins sont indispensables.

” Elle requiert deux ans de prison, dont un an de sursis avec mise à l’épreuve de trois ans, obligation de soins, et l’interdiction d’exercer toute activité, professionnelle ou bénévole, avec des mineurs. 

La phrase

“Ce n’est pas virtuel. Derrière ces milliers de photos, il y a autant de victimes. Ce sont de vrais enfants, des milliers d’enfants utilisés, des milliers de vies brisées”,

déplore Laura Heurtebise, substitute du procureur.

Le jugement

Reconnu coupable le quadragénaire a été condamné à huit mois de prison ferme, assortis d’un sursis de dix mois, trois ans de mise à l’épreuve, obligation de soins, interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs.

Il est inscrit au FIJAIS, le fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : L’Yonne

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