Vannes | Prison ferme pour des agressions sexuelles incestueuses

Le prévenu âgé de 50 ans n’a pas pris la peine de se présenter, ce jeudi 8 février 2024, à l’audience correctionnelle de Vannes (Morbihan), où il comparaissait pour des faits d’agression sexuelle incestueuse, sur sa petite fille.

Il avait été condamné en 2013, pour des faits de violence aggravée, dénoncés par sa fille âgée de 7 ans.

Une petite fille sous l’emprise de ses parents

À cette époque, la fillette, n’avait pas parlé des agressions sexuelles commises par son père, entre 2010 et 2013, lorsqu’elle avait 5 ou 6 ans.

Des agressions révélées plus tard, à son assistante familiale dans le cadre d’un placement, par cette petite délaissée par sa mère.

Des faits dénoncés de manière invariables. Le père, contestera toujours.

La petite fille n’allait pas toujours à l’école, restait sous l’emprise de ses parents et n’avait pas les codes pour comprendre les actes abusifs de son géniteur.

Un père « psychorigide »

Son expertise psychologique écarte toute affabulation, mais relate de « sa capacité de résilience » et de son passif douloureux.

Aujourd’hui, « cette jeune adulte de 18 ans, va bien et a rattrapé son retard », se félicite Me Bril en partie civile.

La procureure revient sur les deux épisodes de viols correctionnalisés, constatés par la mère défaillante de la victime.

Une maman absente également, à l’audience ce jeudi. Et de requérir à l’encontre du père de famille « psychorigide ». Il encourt dix ans d’emprisonnement.

Contre ces faits extrêmement graves, la magistrate requiert cinq ans de prison avec mandat d’arrêt, associé à une interdiction de contact avec sa fille pendant cinq ans.

En répression le tribunal a suivi et inscrit son nom au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.