Trappes-Elancourt | Pédocriminel en liberté !! Le cadre avait stocké des milliers d’images pédophiles sur l’ordinateur de son travail

Démasqué à l’occasion d’une opération de maintenance informatique, cet homme de 51 ans a été mis en examen, mercredi, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Il aimait regarder des images de petite fille violée. Un homme de 51 ans, soupçonné d’avoir stocké depuis plusieurs années des milliers d’images pédophiles téléchargées sur le Darknet, dans l’ordinateur de son bureau, à Trappes, a été mis en examen, ce mercredi, par un juge de Versailles, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Ses manœuvres ont éclaté au grand jour en février dernier, lors d’une opération de maintenance informatique menée dans cette société de la zone d’activités de Trappes-Elancourt.

A cette occasion, un technicien a découvert des milliers d’images d’enfants violés sur le poste de travail de ce cadre. Il a été immédiatement mis à pied par son entreprise et les enquêteurs de la sûreté d’Elancourt ont lancé des investigations qui ont abouti, ce mardi, à l’interpellation du quinquagénaire à son domicile.

Placé en garde à vue au commissariat, il a reconnu les faits, confiant qu’il téléchargeait ces images sur le Darknet par lots. Il ne cache pas sa préférence pour celles où se trouvent des petites filles. Il précise aussi qu’il préférait stocker ces images au bureau, car il pensait l’endroit « plus discret ».

Inconnu jusque-là des services de police

Ce penchant pour les images pédopornographiques est peut-être lié au fait, selon ses propres aveux, qu’il aurait été lui-même abusé sexuellement lorsqu’il était enfant. Ce traumatisme entraînant chez lui le besoin de reproduire le même schéma.

L’enquête se poursuit, les enquêteurs et les magistrats souhaitant vérifier si l’ampleur de ses actes se limite au seul téléchargement d’images interdites. Son matériel informatique saisi a été remis aux techniciens de la police. Ces derniers vont les exploiter pour tenter de mieux comprendre le fonctionnement du suspect, dont l’expert psychiatre a estimé qu’il était doté « d’une personnalité perverse » et qu’il était « responsable de ses actes ».
Cet homme divorcé, père d’un garçon et impliqué dans le milieu associatif, était jusqu’à présent inconnu des services de police.

Source : leparisien.fr

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