Torcy | Un homme de 29 ans condamné à 3 mois ferme pour avoir agressé sexuellement des jeunes filles à l’île de loisirs

Le prévenu, qui a écopé de trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt, avait touché la poitrine d’adolescentes.

 

Torcy. l’île régionale de loisirs. Photo LP/Guénaèle Calant

« Je veux souligner le courage de ces deux sœurs d’avoir raconté en audience publique, devant leur père, ces gestes qui ont des conséquences dans la construction de jeunes filles. Une main sur la poitrine, c’est une agression sexuelle », a rappelé la substitut du procureur Sophie Gschwind devant le tribunal correctionnel de Meaux, ce mardi.

Derrière la vitre du box du tribunal correctionnel de Meaux, Ahmed, 29 ans, ne cessait d’expliquer via une interprète en langue arabe – qu’il s’agissait seulement d’un jeu.

Samedi, en fin d’après-midi, il a été interpellé par la police sur l’île de loisirs de Torcy, après avoir été appréhendé par des vigiles.

Quatre jeunes filles venaient de raconter qu’il avait mis la main sur leur poitrine.

Des faits qualifiés d’agression sexuelle sur mineures par les juges et pour lesquels il a été condamné à trois mois de prison ferme, avec mandat de dépôt.

Seules deux sœurs, âgées de 14 et 17 ans, accompagnées de leur père, assistaient à l’audience.

« J’étais assise sur le ponton.

Il a d’abord mis ses mains dans mon dos.

Il voulait me pousser dans l’eau.

Il a mis ses mains sur ma poitrine », a expliqué la cadette.

Elle a fini par fondre en larmes, tant la présidente Joëlle Nahon – qui la pressait de questions – semblait douter de sa version.

L’aînée est venue à sa rescousse :

« J’ai vu ses mains presser ses seins longuement ».

Si le parquet a requis six mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, avec une interdiction du territoire français à l’encontre de ce Syrien sans-papiers, l’avocate de la défense a plaidé la relaxe.

« Mon client reconnaît que son jeu était idiot mais il n’y avait rien de sexuel.

Dans cette procédure, il y a des lacunes et des incohérences, avec des copier-coller entre les déclarations des sœurs.

Quant au fait que mon client ait été roué de coups avant l’arrivée de la police, personne n’en parle ! », a plaidé Me Lefevre-Krummenacker.

Source : Le Parisien

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