Tomblaine | Un pédocriminel Multi-récidiviste, une mère complice, des vies détruites

Plusieurs enfantements à l’issue des nombreux viols, , masturbation devant sa belle-fille sous les yeux de la mère complice…

Maître Crouvizier Philippe avocat du pédocriminel

Sordide affaire que celle examinée en cette fin de semaine par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle. Dans le box, Stéphane N. 44 ans, accusé de multiples viols sur mineurs, encourt 20 années de réclusion.

Tout commence en mai 2012 quand Christine (NDLR : les prénoms des enfants ont été modifiés), 24 ans, dénonce des viols commis par son beau-père et ce, entre 1995 et 2002, alors qu’elle était âgée de 11 à 15 ans.

Les faits se seraient passés au domicile familial, successivement établi à Tomblaine, dans un petit village près de Pont-à-Mousson puis Toul.

Sa belle-fille de âgée de 14 ans a même accouché sous X en 2002, à Toul. L’ADN du père, vérifié pendant l’enquête ? Celui de Stéphane…

Ce dernier s’est marié en 1996, a alors reconnu les 5 enfants (dont 3 filles) de son épouse. Christine est l’une d’elles, tout comme Sophie et Anna, 27 et 20 ans aujourd’hui, qui, également entendues en 2012, ont évoqué aussi des viols, commis entre 1996 et 2004, quand elles étaient enfants.

Ce mercredi, interrogé en début d’audience, l’accusé, qui encourt jusqu’à 20 ans de réclusion, s’il a nié tout geste répréhensible sur Anna, a reconnu des relations sexuelles avec Christine et Sophie. Et il a assuré, comme durant toute l’instruction, qu’elles étaient « consentantes ».

Depuis des années, il explique aussi qu’il est le père des deux premiers enfants de Sophie. Ce qui n’a pas été confirmé par l’ADN puisque sa fille, étrangement, a refusé le prélèvement…

« Quand il me violait, il me disait de ne rien dire, que c’était un secret », raconte Christine, noyée dans les larmes.

« Quand je suis tombée enceinte, il m’a conseillé de dire à ma mère qu’un copain m’avait violée à l’école… ».

Acculé par la présidente Thouzeau qui lui demande si « un enfant de 11 ans peut donner son accord pour une relation sexuelle », l’accusé répond par la négative et reconnaît donc le viol.

Une mère complice

« Je m’en veux… », assure, honteuse, la mère de Sophie, Stéphanie et Anna. Cette femme, qui se tord les mains à la barre, n’a rien fait pour protéger ses filles, a délibérément fermé les yeux et ce, même quand les premiers signaux d’alerte se sont affichés.

« Quand j’ai appris ce qui s’était passé, j’ai été choquée. Mais, bon, je savais qu’il tournait autour de ma grande… ».

La présidente Thouzeau ne la lâche pas :

« En 1996, Sophie a 13 ans, vous trouvez votre mari en train de se masturber devant elle. Plus tard, vous découvrez qu’il lui a écrit une lettre d’amour. Cela ne vous a pas inquiétée ? Comment se peut-il que vous ne fassiez rien ? ».

Stéphane N. a été mis en examen pour ces viols aggravés en octobre 2012 et placé sous contrôle judiciaire avec notamment une interdiction de tout contact avec les mineurs, exceptée Jessica, 10 ans, la fille de sa nouvelle compagne. Trois ans plus tard, en juillet 2015, cette même Jesssica, a dénoncé des faits de viol…

Elle est alors enceinte de 5 mois et demi, assure qu’elle n’a jamais eu de rapports sexuels hormis ceux, forcés, avec son beau-père.

Stéphane N., lui, va nier toute relation avec Jessica jusqu’à ce que les prélèvements ADN effectués sur le fœtus, après l’avortement, démontrent qu’il est bien le père… Là encore, selon lui, l’enfant, âgée de 12 ans, était consentante…

Source : estrepublicain

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