Sylvain “El doctor” Mimoun : “Il n’y a pas d’âge pour son premier rapport sexuel”
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 12/05/2018
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Sylvain Mimoun est gynécologue/sexologue dans le 16ème arrondissement de Paris et il donne des conseils sur Internet, notamment en matière de sexualité pour les plus jeunes.
Chris Brown a perdu sa virginité à 8 ans:
il n’y a pas d’âge pour son premier rapport sexuel.
Le Nouvel Observateur, 19 octobre 2013
Il est mis en avant sur un site de vidéos érotiques “de sensibilisation” à destination des adolescents qu’on va vous laisser découvrir en partenariat avec Christiane SPITZ, le DOC de FUN Radio (“Lov’in Fun”, Doc’ et Difool, si, si, émission radio de sexualité tournée vers les adolescents dans les années 90):
http://www.educationsensuelle.com/
Mais écoutons “El Doctor Mimoun” nous expliquez les limites dans la sexualité et surtout n’oubliez pas :
Y a des périodes où on autorisait tout,
Y a des périodes où, certains eu tous cas, voudraient interdire tout,
Et j’ai envie de dire dans la sexualité il vaut mieux ne rien interdire.
Il a même eu droit à son invitation chez Brigitte LAHAIE sur RMC le 21 février 2011 😉
http://rmc.bfmtv.com/emission/linvite-21-02-sylvain-mimoun-472743.html
Article détaillé
Un gynécologue parisien accusé de faire l’apologie de la pédophilie dans un article
Publié le 11/10/13 à 00h00 — Mis à jour le 11/10/13 à 17h18
Il n’est resté que quelques heures en ligne.
Mais il a été lu par 6.000 personnes avant d’être finalement retiré. Publié jeudi soir sur Le Plus –site participatif du «Nouvel Observateur»- une contribution du gynécologue parisien Sylvain Mimoun crée, ce vendredi, la polémique.
Intitulé «Il n’y a pas d’âge pour son premier rapport sexuel», l’article, qui est toujours visible sur les réseaux sociaux, revient sur les révélations du rappeur Chris Brown, qui a confié au Guardian avoir perdu sa virginité à huit ans et être devenu, grâce à ça, «une bête de sexe».
«En consultation, des gens qui ont 50 ou 70 ans me confient qu’à un moment donné, dans leur enfance, ils ont eu une relation sexuelle avec quelqu’un de plus âgé (…) et qu’ils n’ont pas porté plainte.
Parce qu’ils ne l’ont pas vécu comme un moment traumatisant», attaque d’emblée Sylvain Mimoun, dont les propos ont été recueillis par un journaliste du Plus avant d’être édités.
La rédactrice en chef du Plus: «On a commis une erreur»
Le gynécologue –qui exerce également au sein de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)- poursuit en reconnaissant qu’une relation sexuelle peut laisser des séquelles à un enfant. «Mais celles-ci peuvent aussi bien être négatives que positives.»
Présidente de l’association L’Ange Bleu, qui vient en aide aux victimes d’agressions sexuelles, Latifa Bennari a cru tomber de sa chaise quand elle a découvert l’article.
«C’est inadmissible d’écrire des trucs pareils, confie-t-elle. J’ai pris contact avec notre avocat qui va déposer plainte pour ‘’apologie de la pédophilie’’.»
Contactée par 20 Minutes, Aude Baron, rédactrice en chef du Plus, concède une erreur.
«On n’aurait jamais dû publier cet article.
On a commis une erreur.
Le sujet est délicat.
Mais ces propos n’auraient jamais dû se retrouver en ligne.
C’est pour cela que nous l’avons retiré dès que nous avons constaté le problème…»
Trop tard pour éviter que plusieurs sites d’extrême droite s’emparent du sujet comme fdesouche.com ou islamisme.fr.
Le gynécologue assume ses propos
Contacté par 20 Minutes à son cabinet, Sylvain Mimoun «comprend» que ses propos aient pu choquer.
Mais assume.
«Il y a quelque temps, un enfant qui avait un rapport sexuel, c’était considéré comme banal»,
lâche-t-il, évoquant notamment les propos de Daniel Cohn-Bendit sur la mouvance post-soixante-huitarde.
«Aujourd’hui, la société crée des barrières morales.
On va vers un puritanisme de plus en plus fort.
On considère l’enfant comme un ange qui ne peut pas avoir de pensées sexuelles. Mais pourtant, je persiste à dire que les enfants sont préoccupés par ce sujet.»
Dans sa contribution, le gynécologue reconnaissait lui-même qu’il «pensait beaucoup au sexe» à l’âge de huit ans. «Et [ses] copains aussi…»
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